L’ancien premier ministre, en tête des intentions de vote à la primaire socialiste, tiendra un meeting le lundi 16 janvier, Halle Martenot, place des Lices. Manuel Valls, en course pour obtenir l’investiture du parti socialiste à l’élection présidentielle, se rendra le 16 janvier à Rennes où la députée-maire Nathalie Appéré l’a assuré de son soutien. L’ancien premier ministre, qui s’est déclaré candidat après la défection du président de la République François Hollande, tiendra meeting sous les halles Martenot, en plein centre-ville (place des Lices) à partir de 18h30. Ce déplacement breton figure sur un programme de quatre dates pour celui qui se présente comme le candidat de la gauche réformiste et progressiste, également attendu à Liévin (Pas-de-Calais) le dimanche 8 janvier, à Tournefeuille (Haute-Garonne) le 14 janvier, et à Limoges (Haute-Vienne), un autre fief socialiste le 18 janvier. Le Drian à Rennes ? A Rennes, Manuel Valls peut compter sur un large éventail de soutiens à tous les échelons de la vie politique locale, très ancrée à gauche. Outre la maire socialiste Nathalie Appéré, engagée dans son équipe de campagne pour la primaire, l’ancien maire d’Evry a également convaincu Jean-Luc Chenut, actuel président du conseil départemental, et son prédécesseur Jean-Louis Tourenne. Au moins trois des cinq députés socialistes d’Ille-et-Vilaine roulent pour Valls : Appéré on l’a dit, mais aussi Marcel Rogemont (8ème circonscription) et Marie-Anne Chapdelaine (1ère circonscription), rejoints par la sénatrice Sylvie Robert. Le président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves le Drian, fidèle parmi les fidèles de François Hollande signe également en faveur de Valls. La présence du ministre de la Défense est d’ailleurs annoncée le 16 janvier aux Halles Martenot, peut-être aux côtés du Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas. Rappelons que le premier tour de la primaire socialiste se déroulera le 22 janvier : six autres candidats sont en lice : Sylvia Pinel, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy.

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Les organisateurs angevins de la Soirée Connect rééditent pour la troisième fois l’évènement le mercredi 30 janvier 2013. Ils donnent rendez-vous, sur inscription, aux professionnels de l’économique numérique et acteurs du web au bar-restaurant le K9, en centre-ville d’Angers, à partir de 19h30.

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Les organisateurs commencent à lâcher au compte-gouttes les noms de quelques têtes d’affiches qui figureront au menu de cette édition 2022, programmée du 1er au 10 avril. A trois mois du coup d’envoi, les contours du prochain « Mythos », festival dédié à la musique, la poésie et le théâtre à Rennes et dans son agglomération, commencent déjà à se dessiner. Cette semaine, les organisateurs de cet évènement printanier ont, en guise de hors d’œuvre, levé le voile sur une partie de leur futur « plateau ». Des indiscrétions qui ont fait leur petit effet puisque les noms très médiatiques de Hubert-Félix Thiefaine, Keziah Jones, Benjamin Biolay ou encore Gaëtan Roussel, ont été officialisés. Les trois premiers se produiront au cabaret Botanique, respectivement le dimanche 3, mardi 5 et mercredi 6 avril. Quant au chanteur des groupes Louise Attaque et Tarmac, il se produira en clôture , et en solo, sur la scène du Liberté (Esplanade Charhe-de-Gaulle), le même jour que Selah Sue, chanteuse et guitariste belge dont les registres épousent des tonalités soul, reggae, R&B, trip hop. De nouvelles annonces en janvier 2022 Les trois spectacles inauguraux du 1er avril se dérouleront à l’Aire Libre (Saint-Jacques de la Lande), au Cabaret Botanique (Thabor) et au centre culturel Pôle Sud (Chartres-de-Bretagne) : le public aura le choix entre des lectures à voix haute d’Alain Damasio, écrivain de science-fiction accompagné sur scène par Yan Péchin, l’ex-guitariste de Bashung et Higelin, une cure de rock avec les groupes Limiñanas et Ausgang, ou les accents folk et country de La Maison Tellier, auteur de l’album Primitifs Modernes en 2019. D’autres noms ont également filtré, ceux de General Elektriks, Charlotte Cardin (7 et 9 avril, encore au Cabaret Botanique), et ceux de H-Burns & The Stranger Quartet attendus au centre culturel de Liffré le vendredi 8 avril. Le programme du festival Mythos sera complété en janvier par de nouvelles annonces. Margot Faillie.

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Le géant américain envisagerait de s’implanter sur un site libéré par l’usine PSA à La Janais. Mais la Métropole souhaite privilégier d’autres projets. La question a surgi lors du conseil d’agglomération par la voix de l’élu LREM Carole Gandon. Citant un courrier adressé par le maire de Chartres-de-Bretagne Philippe Bonnin à la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, l’ancienne candidate aux dernières municipales de Rennes a évoqué un projet d’implantation du leader mondial du e-commerce Amazon sur un terrain de 14 hectares que le constructeur automobile PSA cherche à céder sur son site de La Janais. Dans sa lettre, Philippe Bonnin affirme avoir « eu connaissance de cette information le 29 septembre dernier », date à laquelle il s’est entretenu avec un représentant de Montea, un investisseur en développement dans l’immobilier logistique et industriel qui cherche à finaliser ce dossier entre les pouvoirs publics, Amazon et PSA. Le maire de Chartres-la-Bretagne confirme que l’emprise concernée s’étend sur une superficie de 144 000 m² (14 hectares) où le géant américain ambitionnerait d’aménager un centre de livraison composé de deux bâtiments : l’un d’entre eux – le plus grand (26 600 m²) – accueillerait des activités de gestion logistique. Le complexe serait complété par une autre infrastructure de 12 500 m2. Au total, le projet permettrait d’aboutir à la création de 450 emplois. Un pôle d’excellence industriel Le hic, c’est que l’exécutif de la métropole, conduit par la maire de Rennes Nathalie Appéré, ne l’entend pas de cette oreille. Pour rappel, le groupe automobile avait déjà vendu 54 hectares de foncier en 2015 à la Région Bretagne (13 millions d’euros), des parcelles qui ont ensuite été rétrocédées à la communauté d’agglomération rennaise. La collectivité prévoit d’y développer un pôle d’excellence industriel 4.0 en lien avec les mobilités et les techniques innovantes de construction durable. En janvier dernier, l’acquisition par Eiffage de 21 autres hectares à La Janais avait été confirmée : le constructeur a assuré vouloir inscrire son programme dans celui de Rennes Métropole, de conserver deux bâtiments (56 000 m2) et d’y maintenir des activités de production. Quid d’Amazon ? Dans sa réponse à Carole Gandon, la présidente Nathalie Appéré n’évoque pas l’arrivée de la marque américaine qui, visiblement, n’entre pas dans ses plans de reconversion d’une partie du site PSA.L’installation du géant du e-commerce et de la logistique représenterait un investissement de près de 40 millions d’euros, dont 7,5 millions seraient consacrés à la dépollution des terrains (le rachat des bâtiments coûterait 3,5 millions et la construction des nouvelles structures 25 millions d’euros, ce à quoi s’ajouterait 4 millions d’euros d’honoraires pour l’intermédiaire Montea).

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Arrivé en décembre 2018 pour prendre la suite de Sabri Lamouchi, le technicien de 40 ans n’a pas résisté à la série noire traversée par son équipe depuis le début de l’année. Son adjoint Philippe Bizeul prend le relais. Défait à domicile par Nice vendredi dernier (1-2), le Stade Rennais s’enfonce, matchs après matchs, dans une crise sportive qui remet sévèrement en cause ses objectifs affichés en début de saison : ce week-end, Julien Stéphan, qui avait repris la direction de l’équipe fin 2018 après le limogeage de Sabri Lamouchi, a décidé de quitter son poste. L’annonce, divulguée lundi matin dans les colonnes du journal L’Equipe, a été confirmée peu après par le club. Ce départ est un symbole fort pour le SFRC qui, sous l’ère Stéphan, semblait pourtant avoir franchi un cap : les bretons avaient notamment remporté la Coupe de France en avril 2019 face au leader de Ligue 1, le Paris saint-Germain (2-2, 6-5 après les tirs aux buts). Un trophée national qu’ils n’avaient plus gagné depuis 1971. Entre-temps, les Rennais avaient réalisé un parcours historique en Coupe d’Europe (C3), un huitième de finale perdu de justesse contre Arsenal, malgré un exploit réalisé en phase aller au Roazhon Park (3-1). La suite confirmait les belles promesses entrevues lors de cette saison-clé : l’exercice 2019-2020, tronqué par la crise de la Covid-19, ouvrait les portes de la prestigieuse Ligue des Champions aux hommes de Julien Stéphan, classés troisième après 27 journées (la compétition n’a jamais repris). Un ticket européen qui apparaissait comme une forme d’aboutissement pour le club et un tremplin vers un avenir enfin plus ambitieux. Hélas, le rêve s’est quelque peu brisé sur le mur de la réalité sportive : pénalisée par son manque d’expérience à ce niveau, la formation bretonne a traversé les matchs de poule sans glaner la moindre victoire (un seul point pris contre les russes de Krasnodar, et cinq défaites en six rencontres). Mais le destin de Julien Stéphan s’est joué en championnat : première au bout de six journées, son équipe a montré des premiers signes d’essoufflement à l’automne, alors qu’elle jouait sur deux fronts. Le début d’année 2021 a enclenché une série noire, avec un seul succès au compteur (2-1 à Brest le 17 janvier…), un maigre bilan de sept points récoltés en neuf journées et, en prime, une élimination en Coupe de France à Angers. Trop peu pour une équipe qui ambitionne une qualification européenne, un objectif en décalage complet avec son classement actuel (neuvième place, certes à trois points seulement du cinquième, et un match de plus à disputer à Marseille). « Julien nous a confirmé qu’il ne se sentait plus la force nécessaire de donner la force au groupe. Il met l’institution au dessus et ne voulait pas mettre le club plus en danger » a souligné le président Nicolas Holveck. L’adjoint du démissionnaire, Philippe Bizeul, prend la succession.

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Après un passage par Brest le matin, le premier ministre arrivera dans la capitale bretonne vers midi : il se rendra notamment au CHU. L’agenda du locataire de Matignon reste, à quelques créneaux près, calqué sur l’actualité brûlante et très changeante de l’épidémie de la Covid-19 : une rencontre avec les acteurs de la montagne et une réunion ministérielle sur les vaccins lundi dernier, un conseil restreint de Défense et une table-ronde avec les membres du gouvernement au sujet du coronavirus (mardi), un autre conseil de Défense mercredi, une conférence de pesse avec le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi soir et deux déplacements en région vendredi et samedi. La visite bretonne de Jean Castex clôturera une semaine encore bien chargée et presque entièrement absorbée par la situation sanitaire : comment peut-il en être autrement alors que l’irruption des variants fait planer la menace d’un troisième confinement, une solution que les pouvoirs publics écartent provisoirement au profit de restrictions plus ciblées ?Ce week-end, le premier ministre débutera son périple à Plounazé (Finistère) où il inaugurera nouveau siège d’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. 30 000 personnes vaccinées en Ille-et-Vilaine A midi, sur la route de retour vers Paris, il fera étape à Rennes, accompagné par la ministre du Travail Élisabeth Borne, et de Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur. Depuis l’aéroport Saint-Jacques de la Lande, le n°1 du gouvernement se rendra à l’Hôpital de Rennes pour y rencontrer le personnel soignant et faire un point sur la campagne de vaccination. Depuis son lancement le 4 janvier dernier, près de 30 000 personnes ont reçu une injection à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine. Après les publics fragiles des EHPAD et les professionnels de santé, l’offre a été élargie aux seniors de plus de 75 ans encore autonomes et vivant à domicile : afin de faciliter les procédures, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne ont ouvert le 1er février un numéro unique (08 05 69 08 21). Les capacités d’accueil des centres de vaccination sont complètes jusqu’au du 14 février 2021, date à laquelle des nouveaux rendez-vous commenceront à être proposés. Il y a trois sites à Rennes : le centre de vaccination de Rennes CHU Site Pontchaillou (2 Rue Henri Le Guilloux), celui de Rennes SOS Médecin (106 Rue Eugène Pottier) et celui de Rennes Le Liberté (1 Esplanade Général de Gaulle 35000 Rennes). Jeans Castex devrait s’entretenir avec la maire socialiste de Rennes et présidente de Rennes Métropole, Nathalie Appéré dans les locaux de l’Hôpital, avant de rallier, vers 14 h, à l’usine Sulky Burel à Châteaubourg. L’ensemble de ce programme reste indicatif et peut être modifié en fonction des urgences susceptibles de venir perturber l’emploi du temps du chef du gouvernement.

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En décembre 2021, les enseignes locales seront autorisées à accueillir du public lors des trois dimanches qui précéderont Noël, contre deux cette année. C’est un rituel automnal à Rennes: partenaires sociaux et élus négocient à cette période le régime des dérogations dominicales qui s’appliquera l’année suivante : en novembre, les discussions ont donc porté sur l’exercice 2021. Les acteurs réunis autour de la table – les unions commerciales (Union du commerce et Carré rennais), le Medef (Union des entreprises 35), les syndicats et les élus rennais ne sont pas parvenus à un accord à l’échelle du pays de Rennes (76 communes). Un texte a donc été voté dans le périmètre de la municipalité. Il fixe un calendrier de quatre dates : le 10 janvier (qui correspond au premier dimanche après le coup d’envoi des soldes d’hiver) et les trois dimanches avant Noël, soit les 5, 12 et 19 décembre 2021. C’est un de plus par rapport à cette année, ô combien particulière il est vrai : alors qu’Emmanuel Macron a annoncé un « déconfinement » partiel des commerces à partir de la fin novembre (sous réserve qu’elles appliquent des conditions sanitaires très strictes), deux dimanches d’ouvertures se profilent dès le mois prochain pour les enseignes rennaises: le 13 et le 20 décembre. Pas plus. L’an prochain, conformément à la décision validée par le conseil municipal, elles auront donc la possibilité d’user de trois dérogations pour profiter de cette période cruciale pour leurs affaires. Cinq autorisations seront accordées aux concessionnaires automobiles, le dimanche 17 janvier, mais aussi le 14 mars, le 13 juin, le 19 septembre et le 17 octobre. Pour rappel, le forme contractuelle est une modalité inscrite dans les habitudes locales sur la question des ouvertures commerciales lors des jours chômés (fériés y compris). Elle notamment permis de réguler la volonté de la grande distribution d’ouvrir les dimanches à l’échelle du Pays de Rennes (76 communes). Un accord, renouvelé en 2016, avait même été adoubé par le représentant de l’Etat qui en avait confirmé la teneur dans le cadre d’un arrêté préfectoral. Deux ans plus tard, le tribunal administratif avait toutefois annulé cette décision des pouvoirs publics, donnant ainsi raison au recours déposé par trois représentants de grands magasins alimentaires. Les magistrats avaient fondé leur jugement sur le fait que « seulement 16,4 % des grandes surfaces consultées s’étaient exprimées en faveur de la fermeture dominicale » à la suite de la consultation organisée par le préfet à l’époque.

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