Commerce à Rennes : quatre ouvertures dominicales en 2021

En décembre 2021, les enseignes locales seront autorisées à accueillir du public lors des trois dimanches qui précéderont Noël, contre deux cette année.


C’est un rituel automnal à Rennes: partenaires sociaux et élus négocient à cette période le régime des dérogations dominicales qui s’appliquera l’année suivante : en novembre, les discussions ont donc porté sur l’exercice 2021. Les acteurs réunis autour de la table – les unions commerciales (Union du commerce et Carré rennais), le Medef (Union des entreprises 35), les syndicats et les élus rennais ne sont pas parvenus à un accord à l’échelle du pays de Rennes (76 communes). Un texte a donc été voté dans le périmètre de la municipalité. Il fixe un calendrier de quatre dates : le 10 janvier (qui correspond au premier dimanche après le coup d’envoi des soldes d’hiver) et les trois dimanches avant Noël, soit les 5, 12 et 19 décembre 2021.

C’est un de plus par rapport à cette année, ô combien particulière il est vrai : alors qu’Emmanuel Macron a annoncé un « déconfinement » partiel des commerces à partir de la fin novembre (sous réserve qu’elles appliquent des conditions sanitaires très strictes), deux dimanches d’ouvertures se profilent dès le mois prochain pour les enseignes rennaises: le 13 et le 20 décembre. Pas plus. L’an prochain, conformément à la décision validée par le conseil municipal, elles auront donc la possibilité d’user de trois dérogations pour profiter de cette période cruciale pour leurs affaires. Cinq autorisations seront accordées aux concessionnaires automobiles, le dimanche 17 janvier, mais aussi le 14 mars, le 13 juin, le 19 septembre et le 17 octobre.

Pour rappel, le forme contractuelle est une modalité inscrite dans les habitudes locales sur la question des ouvertures commerciales lors des jours chômés (fériés y compris). Elle notamment permis de réguler la volonté de la grande distribution d’ouvrir les dimanches à l’échelle du Pays de Rennes (76 communes). Un accord, renouvelé en 2016, avait même été adoubé par le représentant de l’Etat qui en avait confirmé la teneur dans le cadre d’un arrêté préfectoral. Deux ans plus tard, le tribunal administratif avait toutefois annulé cette décision des pouvoirs publics, donnant ainsi raison au recours déposé par trois représentants de grands magasins alimentaires. Les magistrats avaient fondé leur jugement sur le fait que « seulement 16,4 % des grandes surfaces consultées s’étaient exprimées en faveur de la fermeture dominicale » à la suite de la consultation organisée par le préfet à l’époque.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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