L’inauguration de la nouvelle LGV vers la capitale a donné lieu à l’ouverture de la passerelle qui préfigure la future gare de Rennes, dont la livraison complète est programmée en 2020.
Emmanuel Macron est venu inaugurer samedi la nouvelle ligne à grande vitesse qui relie Rennes à Paris en un peu moins d’1h30, soit un gain de temps 40 minutes par apport à l’ancienne infrastructure. Ce lancement a été l’occasion de dévoiler l’un des éléments phares de la future gare en cours de chantier : la fameuse passerelle qui, sur 80 mètres de long, enjambe le fleuve ferroviaire entre les deux parvis de l’équipement, nord et sud. L’ouvrage, attenant à la façade ouest, est équipé de trois escaliers mécaniques pour fluidifier les déplacements des voyageurs vers les quais (voies 1 à 6).
Rennes-Bordeaux en deux heures
A terme, cette longue promenade translucide sera complétée par une allée piétonne et un couloir cyclable qui desserviront le hall principal de la gare, côté centre-ville. Elle s’inscrit surtout dans un programme de réaménagement beaucoup plus vaste qui s’achèvera en 2020 avec la mise en service de la ligne B du métro. Enveloppé dans une structure transparente entourée d’espaces verts, l’équipement sera doté d’un pôle multimodal connecté aux flux de transport annexes, bus, taxis et métro. Le coût total de cette rénovation dépasse les 100 millions d’euros.
Sur la ligne Paris- Rennes, la SNCF attend une hausse de fréquentation de ses TGV à hauteur d’ 1,6 million de voyageurs supplémentaires chaque année. Ces nouvelles installations ont permis de réduire le temps de trajet de Rennes vers Paris (1h25 de Paris au lieu de 2h04), mais aussi vers Brest (3h25 au départ de Montparnasse au lieu de 4h09), vers Quimper (gain de 45 minutes) et vers Saint-Malo (moins 40 minutes en 2h14). La ligne Océane assure désormais la liaison entre Rennes et Bordeaux en deux heures.