Rennes : les gilets jaunes interdits de centre-ville samedi

Faute de déclaration en préfecture, le cortège devra éviter les artères les plus commerçantes.

Une nouvelle manifestation se profilait à l’horizon du centre-ville de Rennes samedi 15 février. Elle aura sans doute lieu, mais pas là où ses organisateurs comptaient la faire passer. La préfecture d’Ille-et-Vilaine a décidé d’interdire au défilé de suivre un itinéraire en centre-ville afin « d’y garantir la sécurité de personnes et des biens ». Cette décision se fonde sur une norme juridique selon laquelle l’absence de déclaration auprès des autorités avec « un parcours défini » rend ce type de rassemblement « illégal ». Les participants auront tout de même droit de cité, mais en dehors du périmètre traditionnel qu’ils avaient l’habitude de sillonner : le centre-ville.

Quels secteurs seront fermés ?

L’objectif de la préfecture est de sanctuariser cette zone où, rappelle l’administration, « des débordements et dégradations inadmissibles ont été commis à plusieurs reprises lors des nombreuses manifestations précédentes ».
Cette mesure de précaution s’appliquera de 11 heures à 23 heures à l’intérieur d’un large secteur formé au sud par le boulevard du Colombier, la rue Raoul-Dautry et le boulevard de Beaumont. A l’ouest par l’avenue Jean-Janvier, la place Pasteur, la rue Gambetta, le Contour de la Motte et Voie de la Liberté et la rue du général Guillaudot. Au nord par la rue Lesage, la rue de l’Hôtel Dieu et la rue Legraverend. A l’ouest enfin par le boulevard de Chézy , le quai Saint-Cast , la place de Bretagne et le boulevard de la Tour d’Auvergne (toutes ces artères, situées en bordure du périmètre proscrit, restent libres d’accès).

Enfin, la Préfecture interdit aux manifestants, « le port et le transport d’armes par nature et de tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal ». Cette disposition s’applique aux artifices, aux conteneurs individuels, aux substances et mélanges dangereux, inflammables ou corrosifs ». Enfin, les autorités prohibent l’utilisation d’objets ou d’éléments visant à « dissimuler les visages », ou d’équipements de protection destinés à mettre en échec le maintien de l’ordre ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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