Rennes demande des aides à L’Etat pour les restaurants et les bars

Dans la capitale bretonne, les bars déplorent jusqu’à 60% de pertes sur leur chiffres d’affaires, et les discothèques 100%.

Mercredi dernier, la maire de Rennes Nathalie Appéré a eu un entretien avec le premier ministre jean Castex sur la situation sanitaire de la ville, toujours placé en zone d’alerte renforcé face aux risques de propagation du Covid-19.

Avec une proportion de 137 cas positifs pour 100 000 habitants, le territoire de Rennes métropole (43 communes) reste sous la vigilance accrue des autorités de santé. Les derniers chiffres montrent que la circulation du virus est plus active chez les jeunes que chez les seniors de plus de 65 ans -les plus exposés aux formes graves de la maladie – pour lesquels le taux d’incidence a été estimé à 43,29.
Pour autant, l’évolution épidémiologique tendrait plutôt vers « une phase de stabilisation » rassure l’élue rennaise. Suffisamment en tout cas pour écarter l’hypothèse d’un passage de l’agglomération en zone d’alerte maximale, comme à Marseille ou Paris.
L’inquiétude demeure forte néanmoins chez les commerçants : elle se double de colère pour les gérants de bars qui subissent depuis quinze jours les mesures de restriction décrétées par un arrêté préfectoral qui les contraint à fermer dès 22 heures. A l’heure qu’il est, ce dispositif est en vigueur jusqu’à samedi. Il sera sans doute renouvelé au-delà du 10 octobre, sans doute pour quinze jours supplémentaires.

300 représentants de ces établissement avaient manifesté le 30 septembre dernier place de la mairie à Rennes, à l’appel d’un collectif de défense baptisé « On va tous trinquer ». Leur situation économique est, il vrai, préoccupante : localement, les pertes du secteur sont estimées à 50/60%. C’est pire pour les discothèques (100%) fermées au public depuis plus de six mois. Pas de retour à la normale non plus pour les restaurants (-20%), épargnés pour l’instant par les conséquences « réglementaires » de la deuxième vague de Covid-19 (aucune contrainte horaire ne leur a été imposée pour le moment).

Lors de son entretien avec Matignon, Nathalie Appéré affirme avoir insisté sur la nécessité de renforcer « l’accompagnement économique des activités (bars, restaurants, discothèques…) durement touchées par les restrictions ».

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse