Les pouvoirs publics organisent dans chaque région des rencontres économiques réunissant les acteurs de la filière agroalimentaire. En Bretagne, le secteur regroupe 43% des entreprises et un tiers des emplois industriels.
Les Rencontres Régionales de l’agroalimentaires viennent de s’ouvrir en Bretagne.
Initiés par l’Etat avec les conseils régionaux, elles ont pour ambition de mobiliser « tous les acteurs des territoires pour proposer des solutions concrètes destinées à stimuler durablement la compétitivité des industries agroalimentaires« .
Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire, Pierrick Massiot, président du Conseil régional de Bretagne, et Michel Cadot, Préfet de la région Bretagne ont officiellement donné le coup d’envoi de ces rencontres économiques dont la vocation est d’engager des réflexions sur les moyens à mettre en oeuvre pour développer le secteur. Les représentants de la filière et les entreprises auront bien évidemment la parole.
L’enjeu est d’autant plus important pour la Bretagne, au vu du poids de l’agroalimentaire dans l’économie régionale (40% des salariés industriels de la région, lien fort avec l’agriculture et les fournisseurs).
Comme l’a montré le diagnostic présenté par la DRAAF, la Bretagne a effectivement les atouts utiles (produits de haute qualité sanitaire, production agricole performante et bien implantée, présence d’un pôle de compétitivité, dynamique des filières bien ancrée) pour faire contribuer l’agriculture et l’agroalimentaire au redressement productif de la France ; elle a également des faiblesses et des menaces (forte concurrence sur ses marchés, excentricité par rapport aux bassins de consommation, restructurations nécessaires, plafonnement de la production agricole, faible approche collaborative entre acteurs économiques) qu’elle doit essayer de corriger.
Ces différents éléments ont notamment été au cœur du contrat de filière IAA de juin 2010, initié par la Région, et du Projet Agricole et Agro-alimentaire Régional (PAAR), initié par le Préfet de Région en décembre 2010.
Le financement des entreprises et des stratégies de « compétitivité »
La participation active des chefs d’entreprises est maintenant attendue dans le cadre des quatre groupes de travail qui vont se réunir plusieurs fois dans les semaines qui viennent.
Présidés chacun par un représentant d’entreprises, ils vont être mis en place afin d’approfondir le diagnostic et préciser les actions à conduire :
– le financement des entreprises
– les marchés
– l’emploi et les compétences
– les stratégies collectives
Les résultats de ces groupes seront présentés lors d’une réunion en mars 2013. Ces propositions nourriront le plan d’actions national qui sera présenté par le Gouvernement en mai 2013.
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