Plus d’emplois créés que détruits : ce différentiel positif s’est encore vérifié en 2014 sur l’ensemble des sites de Rennes Atalante.
Véritable écrin d’innovation et moteur de la croissance bretonne, la technopole Rennes Atalante regroupe 320 entreprises spécialisées dans la recherche fondamentale et appliquée, et les nouvelles technologies : Trois activités – numérique, ingénierie biologique et sécurité des systèmes d’information – y jouent le rôle de locomotives. Près de 20 000 emplois sont répertoriés sur cette vaste zone répartie sur cinq sites, de Rennes-Beaulieu jusqu’à Saint-Malo, en passant par Villejean, Champeaux et Bruz.
Des PME dynamiques
Pour info, c’est là, à Rennes, qu’avait été inventé le Minitel, à la fin des années 1970. Sur la dernière décennie, le solde d’emplois y a toujours été positif, grâce à l’émergence de marchés porteurs: 907 postes créés en 2014, pour 475 suppressions, soit un différentiel de +432. C’est mieux qu’en 2013 (+403) mais le rythme est très inférieur à ceux enregistrés en 2011 et 2012 (+761 et +735 emplois), et surtout sur la période 2005-2007 (+895, + 972 et +1 082 créations nettes d’emplois).
L’an dernier, la palme est revenue aux « 217 PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire, moins de 250 salariés) qui ont généré un solde de 325 emplois nouveaux, soit les trois quarts du nombre total d’emplois créés » précise Claude Labit, le président de Rennes Atalante, relayé par Ouest France. Une forte dynamique a été observée dans plusieurs entreprises, dont Astellia (monitoring pour augmenter les performances de réseaux de téléphonie mobile), ou encore Ariase, un comparateur d’offres de fournisseurs d’accès à Internet. Plus de dix salariés ont été également recrutés chez Dolmen Technologies, Ariadnext, Regards, BA Systèmes, Goëmar, Bretwin ou encore BBright.