Ille et Vilaine : le Tour de France 2013 s’arrêtera à Saint-Malo

L’édition centenaire du Tour de France traversera une partie de l’Ille-et-Vilaine, le 9 juillet prochain, jusqu’à Saint-Malo, arrivée de la 10ème étape de l’épreuve. Le lendemain, le peloton ralliera le Mont Saint-Michel depuis Avranches (Manche).

On peut espérer qu’en juillet 2013 l’affaire « Armstrong », qui enflamme aujourd’hui la presse et introduit un nouveau coin dans la réputation de la Grande Boucle, sera digérée, apaisée à défaut d’être oubliée.

Quoi qu’il en soit, la prochaine édition du Tour de France, celle du « vrai » centenaire (110 ans après la première course, moins les années de parenthèse des deux guerres mondiales), sera historique et chargée de symboles.

La tracé défini par les organisateurs se veut, pour cette raison, exceptionnel. Il le sera dès le départ avec trois étapes inédites en Corse (Porto-Vecchio-Bastia le 29 juin, Bastia-Ajaccio le 30 juin et Ajaccio-Calvi le 1er juillet).

Une facture de 90 000 euros pour une ville-étape

Il le sera aussi à mi-parcours avec un court passage en Loire Atlantique (Saint-Gildas-des-Bois) et une belle traversée verticale, par le flanc ouest, du département d’Ille-et-Vilaine jusqu’à Saint-Malo le 9 juillet (193 kilomètres au total), prélude à un contre-la-montre individuel qui s’annonce spectaculaire entre Avranches et le Mont Saint-Michel (le 10 juillet).

Ce n’est pas la première fois que Saint-Malo a les honneurs du Tour : le nom de la commune figure déjà dans les annales de l’épreuve, sept fois en tant que ville-étape, huit en tant que ville-départ, soit presque autant que Rennes (6 fois ville-départ, et 10 fois ville d’arrivée). C’est donc la neuvième fois que Saint-Malo (50 000 habitants) organisera le final d’une étape en ligne. Vue la configuration géographique des lieux, les malouins peuvent s’attendre à un sprint dans la dernière ligne droite.

Selon le courrier des Maires de France, l’enveloppe qu’une ville d’arrivée doit verser à Amaury Sport (ASO), société qui organise l’évènement, s’élève à 90 000 euros environ. C’est sûrement la facture que devra régler Saint-Malo pour la course du 9 juillet prochain.

Un contre-la-montre au Mont Saint-Michel

C’est, aussi et surtout, le prix à payer pour une exposition médiatique énorme (3,8 millions de téléspectateurs en moyenne), sans compter les retombées économiques au profit des commerçants et des entreprises locales. Le jeu en vaut sans doute la chandelle. C’est sans doute pour cela qu’environ 250 communes candidatent chaque année à l’accueil de la plus grande course cycliste du monde.

Mais revenons au parcours : les coureurs ne repartiront pas de Saint-Malo le 10 juillet, mais d’Avranches d’où ils rallieront le Mont-Saint-Michel pour un chrono en individuel de 33 kilomètres. Ils descendront ensuite, en diagonale, vers la Région Centre et le Lyonnais avant les rudes étapes alpines.

L’une d’elles, la 18ème étape (18 juillet), comportera deux ascensions de l’Alpe d’Huez, une première historique. Le 21 juillet, l’arrivée à Paris se fera au crépuscule.

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