Charles Doux, qui avait repris le volailler breton en 1975, vient de décéder. Il avait 76 ans.
C’est une page qui se tourne pour le célèbre volailler Doux. Inscrit dans le patrimoine industriel breton depuis 1955, date d’ouverture de son premier abattoir à Port-Launay (Finistère), le groupe créé par Pierre Doux a amorcé son premier gros tournant vingt ans plus tard lorsque Charles Doux, qui venait de succéder à son père, a aiguillé la marque sur les marchés internationaux et les débouchés d’Arabie saoudite, du Qatar et des Emirats Arabes Unis. L’homme, âgé de 76 ans, vient de décéder. « C’est sous son impulsion que le groupe est devenu le premier exportateur européen de volailles congelées et transformées vers le Moyen-Orient » ajoute Doux dans un communiqué.
En juin 2012, l’entreprise, criblée de dettes, avait été placée en redressement judiciaire, procédure qui s’était accompagnée d’un lourd plan social entraînant la suppression d’un millier d’emploi et la fermeture du Pôle frais.
Le groupe fait encore travailler 2 200 personnes et affiche aujourd’hui un résultat de 450 millions d’euros.
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