Le nouvel équipement sera achevé en 2020. Son cout est estimé à 107 millions d’euros (au moins).
Dans quatre ans, les rennais ne reconnaîtront plus leur gare. L’ensemble sera enveloppé dans une structure transparente bordée d’espaces verts, et parcouru par une passerelle piétonne de 67 mètres qui, enjambant le « fleuve ferroviaire » et ses neuf voies d’acier, servira jour et nuit de « lien » entre le centre-ville et les quartiers sud. Moins verticale qu’horizontale, la nouvelle gare sera pourvue d’une plateforme d’échanges multimodale qui permettra de connecter plus efficacement les 120 000 voyageurs quotidiens vers les différents services de transports annexes, bus, métro, voiture, deux-roues. La nouvelle LGV sera mise en service pendant les travaux, dès 2017, et permettra de rejoindre Paris en 1h30.
La réfection de la galerie commerciale va entraîner sa fermeture dès février 2016, et le transfert de plusieurs enseignes dans une zone provisoire côté sud. Le hall nord ne sera plus accessible dès juillet 2016, et la desserte souterraine par le métro supprimée entre septembre et décembre.
Début 2017 commenceront les travaux d’aménagement du parvis sud. Leur achèvement, au mois de septembre suivant, coïncidera avec la mise en service de la Ligne à grande vitesse, et l’ouverture des nouvelles zones d’arrivée et de départ.
Le parvis nord sera réaménagé à partir de 2018, et la plateforme multimodale sans doute livrée en 2019.
L’investissement, estimé à 107 millions d’euros, sera financé pour près d’un tiers par la SNCF. Rennes Métropole participe à hauteur de 24,3%, la Région Bretagne à 23,4%, l’Etat et la Ville de Rennes à 9,3% chacun, et le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine à 4,7%.