Quels débouchés après un master à Rennes ?

Selon les dernières statistiques du ministère de l’Enseignement Supérieur, Rennes 1 et Rennes 2 présentent respectivement des taux d’insertion de 91,8% et 88,6%.

Les universités de Rennes organisent leurs portes ouvertes ce week-end. Un mois après la crise de gouvernance qui, dans la cadre du projet de fusion des deux campus en 2016, s’est soldée par une vague de démissions au sein du conseil d’administration de Rennes 2, l’heure est à l’accalmie. A quelques mois (déjà) de la prochaine rentrée, il s’agit, pour le personnel universitaire, de donner des gages de confiance au jeune public, et l’assurer que le parcours en faculté n’est pas une voie de garage.

Un emploi au bout de 30 mois

Les dernières statistiques livrées par le ministère de l’Enseignement Supérieur devraient les y aider. Il est notamment spécifié que Rennes 1 (droit, gestion, santé, sciences) affiche un taux d’insertion de 91,8%, moins qu’à Lille 2 (93,4%) et Bordeaux 4 Montesquieu (92,1%), mais plus que l’université de Grenoble 2 Pierre Mendès-France  (91,6%), Tours François Rabelais (90,3%) ou Angers (89,3%). Rennes 2 (lettre, sciences humaines et sociales, médecins) présente un taux plus faible (88,6%).

Que  signifient ces chiffes dans la vie concrète ?91,8% des diplômés (master, bac+4) issus de la fac de droit, de gestion et de sciences (Rennes 2) décrochent leur premier emploi dans les 30 mois qui suivent leur sortie de l’Université (2 ans et demi quand même !). Dans 80% des cas, il s’agit d’un contrat stable. C’est plus compliqué pour Rennes 2 où ce taux tombe à 66,2%.

Avec les lois LRU (Lois relatives aux libertés et Responsabilités des Universités) et ESR (Loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche), ce campus a revu sa politique de professionnalisation et envoie désormais, chaque année, 6 000 étudiants en stage en entreprise.

Dans un entretien accordé à 20 Minutes, le responsable du Service universitaire d’information d’orientation et d’insertion professionnelle de Rennes-2, Marc Gimonet, évoque le « discours récurrent autour des difficultés de s’insérer avec un diplôme en sciences sociales », alors qu’aujourd’hui « nos étudiants sont dans tous les secteurs d’activité».

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