UberPop bientôt à Rennes ?

Certains chauffeurs de taxis rennais redoutent une mise en service discrète de l’application UberPop durant la période estivale. le Préfet de bretagne a tenté de les rassurer.

Les taxis rennais ont fait la grève jeudi pour se solidariser avec leurs collèges de Nantes, Lille ou Paris confrontés à la « concurrence déloyale » des utilisateurs d’UberPop, une application pour smartphones qui met en relation les particuliers entre eux pour faire du co-voiturage moins cher.

La solution pour François Hollande, c’est la dissolution

Venue de toute la métropole, une quarantaine de chauffeurs professionnels se sont rassemblés devant la Préfecture d’Ille-et-Vilaine (quartier Beauregard), avec leurs voitures. D’autres se sont postés à la gares, et d’autres encore à l’aéroport Saint-Jacques. L’objectif n’était pas de créer le désordre mais d’alerter la population sur le danger que fait peser UberPop et les VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) sur la profession de taxi soumise à des charges sociales et des règles d’assurances très strictes, et conditionnée par une licence professionnelle estimée à 140 000 en Ille-et-Vilaine, que les chauffeurs ont payée de leur proche pour pouvoir exercer.

En fait, les taxis bretons redoutent une arrivée d’UberPop en catimini, comme à Nantes ou Marseille début juin.
L’un d’eux, contacté par le journal 20 Minutes, craint qu’Uber ne « déploie son service en douce cet été à Rennes, afin que personne ne le sache ». Le préfet de région Bretagne Patrick Strzoda a déjà annoncé qu’il prendrait un arrêté d’interdiction pour le cas où l’application serait lancée.

Rappelons qu’au niveau national, le président de la République François Hollande, soucieux de calmer la fronde des taxis, s’est prononcé en faveur d’une « dissolution d’UberPop ». Cette mesure ne pourra pourtant pas être appliquée sans une décision de justice préalable.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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