Stationnement à Rennes : la Ville rétropédale sur le parc à vélos

Les cyclistes ont de nouveau accès gratuitement au parking sécurisé du secteur gare-sud. Explication.

Libre depuis son ouverture en juin dernier, l’utilisation de l’espace de stationnement réservé aux vélos dans le quartier de la gare, a fait l’objet d’une tarification le 1er octobre : celle-ci prévoyait des formules d’abonnement aux usagers sous la forme d’un forfait mensuel (10 euros), trimestriel (15 euros) ou annuel (30 euros). Sauf que la mesure n’a pas plu à certaines associations de cyclistes, dont Rayons d’Action qui a été jusqu’à lancer un appel à manifester le mardi 16 octobre pour obtenir un retour à la gratuité. Cette demande lui a été accordée par Rennes Métropole avant même qu’elle ait eu le temps d’agir : le jour même, le parking couvert de 380 places, côté gare-sud, était de nouveau accessible librement. Une volte-face que les élus justifient officiellement par la nécessité de remédier à la gêne occasionnée sur l’espace public « par le chantier du pôle d’échanges multimodal de la gare sur l’espace public, qui réduit les capacités de stationnement vélo aux abords de la gare ».

730 places fin 2018

Mais dans la foulée de cette concession, les élus locaux, prompts à jouer la carte de l’apaisement, annoncent la tenue prochaine d’une réunion « avec les associations d’usagers du vélo afin de d’évoquer  les enjeux du stationnement et de l’accessibilité vélo de la gare et de ses abords ». Ces échanges s’inscrivent notamment dans une logique de concertation avant la livraison, côté nord cette fois, d’un nouveau « garage » de 150 places pour les cyclistes, « au sein du parking Solférino ».
Rappelons que la métropole a promis de fournir une capacité de stationnement pour au moins 730 vélos d’ici la fin 2018 : outre les deux espaces précédemment cités aux points sud et nord de la gare, de nouveaux arceaux seront posés devant l’Hôtel Ibis et sur le parvis Fulgence-Bienvenüe.
Depuis le 16 octobre, la ville se réserve le droit d’enlever les vélos stationnés sauvagement sur la voie publique, en dehors des parcs prévus à cet effet.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse