Rennes : le nom du stade dévoilé le 11 juin

Dans quelques jours, l’enceinte rennaise ne s’appellera plus stade de le Route de Lorient, mais « Roazhon Park » ou « Stade des Hermines ».

Les supporters rennais ont jusqu’au mardi 9 juin pour se prononcer, en ligne ou voie postale, sur le nouveau nom du stade de la Route de Lorient. La prochaine appellation sera, aux dires du président René Ruello, proche des valeurs du club, mais proclamera surtout son identité territoriale : deux propositions ont été soumises aux suffrages des Rennais. « Roazhon Park » et « Stade des Hermines ».

Le stade Jean Prouff abandonné

Le premier sonne « celtique », Roazhon étant la traduction bretonne de Rennes, et « Park » un mot anglais très utilisé par les clubs de première League (Angleterre) et du Scottish Premiership (Ecosse) pour désigner leurs enceintes sportives.
Le second fait directement référence au symbole héraldique de la Bretagne, présent sur son drapeau régional et sur la plupart des armoiries locales.

Deux autres noms étaient en projet : le « Roazhon Celtic Park », finalement abandonné pour s’épargner un conflit avec le club écossais Celtic Glasgow qui joue au…Celtic Park depuis 1892. Et puis le nom de Jean Prouff, l’entraîneur mythique du Stade Rennais dans les années 1960 et 1970, a longtemps circulé dans les couloirs du club. Mais la famille de l’ancien international, décédé en 2008, vainqueur de deux coupes de France à la tête de l’équipe bretonne (1965 et 1971), n’a pas donné son accord, respectant ainsi les volontés de Jean Prouff lui-même qui ne souhaitait pas donner son patronyme à l’enceinte rennaise.
Le club tranchera donc le 11 juin entre « Roazhon Park » et le « Stade des Hermines » à partir des suffrages recueillis auprès des habitants, supporteurs ou non. Quelque chose nous dit que la première proposition tient la corde.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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