Quatrième jour de grève chez cette filiale de la Poste, employant 115 personnes au Centre National de Traitement (CNT) des infractions routières. En cause, les salaires.
Ce n’est pas encore en place, mais le sera d’ici peu : exit les panneaux annonçant les radars et exit les avertisseurs. Respectivement supprimés et interdits par l’Etat pour lutter contre l’insécurité routière. Sans parler de tous les nouveaux radars, fixes et mobiles, faisant leur apparition d’ici à 2012.
Les futurs automobilistes flashés seront mécontents de l’augmentation probable, à terme, des amendes qui en découleront. C’est à peu près certain. Mais il n’y a pas qu’eux. Il y a aussi les salariés d’Aspheria, travaillant au Centre de National de Traitement (CNT) de Rennes. Car leurs revendications sont liées à ce contexte, à cette charge de travail supplémentaire pour eux.
2. 150€ bruts demandés
Car qui traite les messages des radars, qui imprime et envoie les PV aux contrevenants, qui reçoit les courriers de réclamations ? Les 115 opérateurs d’Aspheria, filiale de la Poste possédant une vingtaine de sites en France, dont le site rennais dans la zone Atalante (11 millions de messages d’infractions envoyés au CNT en 2010 !). Ajoutez à cela un déménagement, une réorganisation, une formation d’intérim et au bout d’un moment vous obtenez une grève, à son quatrième jour en ce 19 mai 2011, pour une demande d’augmentation de salaire mensuel de 150 euros bruts.
La direction, elle, ne comprend pas : « L’accord salarial prévoit cette année une augmentation de 1,7 %. Les salariés se verront verser un intéressement de 1 500 € net ainsi que, pour la première fois, une participation, au prorata du salaire, de 300 € en moyenne. » Affaire à suivre (source : Ouest France).
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