Les futures éoliennes de Saint-Brieuc ne font pas l’unanimité

Incluse dans le futur parc éolien offshore français, la baie de Saint-Brieuc accueille avec réserve l’annonce de ses 100 turbines prévues pour 2015.

Prudence, prudence. La communauté briochine ne s’enflamme pas après l’appel d’offres lancé hier par Nicolas Sarkozy sur les futurs parcs éoliens offshore (prévus pour 2015), et la confirmation que la baie de Saint-Brieuc faisait partie des cinq sites choisis.

Le Tréport, Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) complètent la liste.

Dans les Côtes-d’Armor, l’annonce de l’installation de ces 100 éoliennes (500 mégawatts de puissance) n’est donc pas accueillie avec grand enthousiasme par les acteurs locaux.

2. Les pêcheurs soutenus par les élus

En premier lieu par les pêcheurs, lesquels ne comprennent pas le choix du Grand Léjon comme zone élue. Ils comptent bien relancer l’Etat à ce propos, comme l’a affirmé André Le Berre, président du Comité Régional des Pêches, au telegramme.com : « Nous ne sommes pas contre mais nous défendons notre économie avant tout. Le Grand Léjon, c’est inacceptable ! Nous avions préconisé un site plus au nord mais l’État l’a refusé. Désormais, nous voulons un lieu intermédiaire. »

Ensuite par les élus, qui soutiennent les pêcheurs et ne s’avèrent pas forcément convaincus par l’argument financier (prévision de 10 000 emplois crées en France) fourni par l’Elysée. Comme l’a affirmé Dominique Blanc, maire de Saint-Quay-Portrieux, toujours au telegramme.com : « L’impact économique sera faible pour nous et je ne changerai pas d’avis pour un plat de lentilles. » Affaire à suivre…