France – Portugal sur grand écran à Rennes

Chose promise, chose due : les Bleus sont arrivés en finale de l’Euro 2016 et, conformément à son engagement, la Ville va faire installer un écran géant en centre-ville pour suivre le match contre le Portugal, dimanche à 21 heures.

Les rennais seront mieux lotis que les nantais et les angevins. Si les premiers ont droit à une retransmission géante depuis France-Islande (3 juillet), elle se déroule, au grand dam de nombreux supporters, en intérieur, dans le hall d’un Parc des Expositions de la Beaujoire, un confinement qui gâche un peu la fête. Les seconds n’auront rien du tout : leur maire, Christophe Béchu, qui a déjà accueilli le Tour de France le 4 juillet a refusé d’invertir dans l’Euro 2016, même s’il impute cette décision, comme son homologue nantaise Johanna Rolland, aux impératifs techniques qui découlent du plan Vigipirate et de l’état d’urgence, toujours actif sur l’ensemble du territoire national.

Sécurité maximale

A Rennes, la communion sera de mise sur l’espalanade Charles-de-Gaulle où un écran de 105 m² sera déployé. Le site pourra acueillir (gratuitement) jusqu’à 25 000 personnes et sera accessible depuis les Champs Libres et Colombier. Pour sécuriser l’espace et faciliter le déplacement des spectateurs, les axes adjacents, comme la rue d’Isly et le Cours des Alliés, seront fermés à la circulation automobile.

En cas de victoire française, les bars disposeront d’une autorisation exceptionnelle d’ouverture jusqu’à deux heures du matin, comme ce fut déjà le cas lors des demi-finales du Top 14 de rugby.
Enfin, la Ville promet des conditions de sécurité maximale : le place sera bouclée et des palpations seront effectuées à  chaque accès. A l’intérieur du périmètre, le public disposera de services de restauration et de  buvettes qui serviront  des boissons sans alcool. 130 agents et 40 secouristes seront mobilisés sur place.
Rappelons que cet évènement sportif est historique puisque l’Equipe de France a l’occasion de remporter dimanche, face au Portugal, un troisième titre européen, après ceux de 1984 et 2000.

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