Des saoudiens au capital de Doux ?

Le volailler breton, toujours en quête de nouveaux investisseurs, serait en contact avancé avec l’importateur saoudien Almunajem.

Le groupe Doux, toujours en redressement judiciaire, serait sur le point de conclure un accord avec le groupe saoudien Almunajem. L’importateur et distributeur de produits alimentaires, par ailleurs gros client et partenaire du volailler breton, s’est dit prêt à investir au capital de l’entreprise à hauteur de 25%. Cette prise de participation viendrait compléter celle promise par l’homme d’affaires français Didier Calmels via sa holding Développement et Partenariat (D&P).

Cette redistribution du capital doit permettre à Doux de renforcer la crédibilité du plan de continuation qu’il présentera au tribunal de commerce de Quimper en novembre prochain : une décision favorable des juges  « permettrait au groupe de sortir mécaniquement du redressement judiciaire et de poursuivre le redéploiement de ses activités dans des conditions normalisées notamment grâce à un désendettement drastique » annonce la direction du volailler.

L’objectif est d’alléger de 340 à 120 millions d’euros le montant de la dette contractée auprès de la Barclays Banks, ardoise qui plombe les marges de manœuvre de Doux depuis 2012.

Rappelons qu’en fin d’année dernier, le groupe a dû liquider son pôle frais et un millier d’emploi afin de se recentrer sur l’export et la transformation à travers sa marque « Père Dodu ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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