70 km/h sur la rocade de Rennes dès septembre 2015

La Préfecture d’Ille-et-Vilaine vient d’approuver la proposition de la maire socialiste de Rennes qui souhaite abaisser la vitesse réglementaire sur la ceinture périphérique.

Il faudra bientôt mettre la pédale douce sur la rocade de Rennes. L’Etat vient de valider le projet présenté par la maire Nathalie Appéré visant à abaisser la limite de vitesse sur la route nationale 136 qui ceinture la ville en  une boucle de 31 kilomètres.

Aujourd’hui, les automobilistes peuvent y rouler jusqu’à 90 km/h, mais la réglementation monte à 110 sur deux petits secteurs au nord et à l’est. A partir de septembre, la vitesse maximale sera réduite de 20 km/h sur tout le parcours : les deux tiers se feront donc à 70 et la portion de 11 kilomètres entre la Porte de Saint-Malo et la Porte de la Rigoudière, à 90.

Transports gratuits à Rennes

Cette mesure s’appliquera pendant un an pour mesurer son impact dans la lutte contre la pollution atmosphérique. En mars, la métropole rennaise a traversé une phase record de neuf jours consécutifs au cours desquels la concentration des particules fines avait dépassé le seuil de prévention. Il est établi que le trafic routier est aujourd’hui à l’origine de 78% des émissions d’oxyde d’azote et de 30% des émissions de microparticules.

Selon  la  Fédération Ivine, qui regroupe 23 associations de protection de l’environnement en Ille-et-Vilaine, 80 000 personne seraient, aujourd’hui, « impactées par une mauvaise qualité de l’air sur le territoire rennais».
Paris, Nantes, Toulouse et Lyon ont déjà  limité les vitesses autorisées sur leurs axes périphériques afin de prévenir les pics de pollution, mais aussi pour réduire le bruit et fluidifier la circulation.

A Rennes, les transports collectifs seront gratuits dès lors que la présence d’agents nocifs dans l’atmosphère atteindra des seuils critiques.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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