Notre-Dame-des-Landes : la colère gagne Rennes

Des opposants au projet d’aéroports nantais ont perturbé la circulation à hauteur du rond-point d’Alma, sur la RN 137 qui part en direction de la Loire-Atlantique.

De Rennes à Nantes, les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), se répondent par des opérations communes. Ce matin, trois jours après la manifestation qui a rassemblé près de 15 000 personnes sur le périphérique, des convois de véhicules se sont infiltrés dans le flux de circulation pour mener des opérations escargots autour de la métropole nantaise. Dans l’après-midi, le mouvement s’est propagé à Rennes où des opposants revendiqués ont dressé un barrage sur le grand rond-point d’Alma qui mène sur la RN 137 en direction de Nantes. Cette action s’inscrit dans un contexte très tendu lié à l’attente d’une décision judicaire imminente qui doit statuer sur l’expulsion (ou non) des derniers habitants encore présents sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Cette procédure avait été lancée par AGO (Aéroports du Grand Ouest), une filiale de Vinci qui réclame l’évacuation de la zone afin de permettre un démarrage du chantier ajourné en 2012 sous la pression des activistes anti-aéroports.

Vendredi dernier, le collectif 35 avait annoncé la tenue d’une grande manifestation samedi 16 janvier à Rennes, sans doute sur le périphérique, dans la continuité du défilé nantais. Un « match retour » dont « les détails » devaient être « diffusés prochainement ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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