8,2% de chômeurs à Rennes

A fin mars 2015, l’Ille-et Vilaine comptait 45 390 chômeurs de catégorie A, un niveau en forte hausse sur un mois (+0,5%).

La dégradation des chiffres de l’emploi en France le mois dernier, s’est fait sentir en Bretagne, en Ille-et-Vilaine notamment où la courbe s’est orientée à la hausse (+0,5%). Le département comptait, fin mars, 45 390 chômeurs inscrits en catégorie A, soit 230 de plus par rapport à février. Rappelons que cette catégorie est la plus sensible puisqu’elle regroupe les personnes n’ayant aucune activité. Ceux qui déclarent quelques heures mais restent inscrits à Pôle Emploi, sont classés dans les catégories B et C. En cumulant ces trois groupes, on comptabilise 75 930 chômeurs en Ille-et-Vilaine. Cette courbe globale a grimpé de +0,7% entre février et mars, et s’inscrit dans une dynamique assez désastreuse depuis 2014 (+7,5% sur un an).

Moins de chômeurs à Rennes qu’à Brest ou Lorient

Pour comparaison, ce total a progressé dans tous les départements bretons, surtout dans le Finistère (+1%), suivi  des Côtes d’Armor, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine, tous trois à +0,7%. C’est dans les Côtes d’Armor que le chômage de catégorie A a le plus progressé (+1,7%), devant la Finistère (+1,5%) puis le Morbihan à égalité avec l’Ille-et-Vilaine (+0,5%).

A Rennes, le taux de chômage s’établit à 8,2%, un résultat équivalent à sa voisine nantaise (Pays de la Loire). La capitale bretonne comptabilise environ 17 000 demandeurs d’emploi, dont 3 000 sont des jeunes de moins de 25 ans. Environ un tiers des personnes inscrites à Pôle Emploi le sont depuis plus d’un an, et sont donc signalés comme des chômeurs de longue durée.

La dégradation est très forte depuis 2008, date à laquelle  le taux de chômage ne dépassait pas 5,5% de la population active rennaise. Aujourd’hui, Rennes fait pourtant mieux que Brest (9,1%), Quimper (9,2%), Saint-Brieuc (9%) et surtout Lorient (10,2%).

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