Rennes-Paris en car pour 5 euros

La filiale low cost de la SNCF lance sa première ligne vers la capitale, mais d’autres opérateurs sont en piste.

Les effets de loi Macron, qui libéralise le transport interurbain en France, commencent à se faire sentir en Bretagne. Ce matin, Ouibus, une filiale créée en 2012 par la SNCF pour assurer un service de transport longue distance par autocars, a lancé une première ligne au départ de la gare routière de Rennes (boulevard de Solférino) vers Paris, via Le Mans. L’équipage est parti ce matin à 9h30 avec une vingtaine de passagers.

 

Ceux qui se rendaient dans la capitale ont payé 5 euros, rien de comparable avec le montant d’un billet de train (entre 60 et 80 euros, 30 euros en prem’s, pour 2h15 de trajet). En bus, c’est vrai qu’il faut compter deux fois plus de temps (4h30) pour atteindre les terminus à Bercy, Orly ou La Défense, mais le jeu en vaut sans doute la chandelle. Sept allers-retours sont prévus chaque jour.
Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus annonce un déploiement du réseau  « dans toutes les régions de France en s’appuyant sur des sociétés de transport régionales » avec un objectif qui vise à répondre « aux nouvelles concurrences, en particulier celle du covoiturage ».

les rennais embarqueront à bord de véhicules griffés Ouibus mais affrétés par le voyagiste Salaün (Finistère) qui travaille avec quelque 800 salariés. Pour exploiter ce marché, la société bretonne indique avoir investi dans une flotte « 16 autocars » et embauché « une soixantaine de capitaines, des conducteurs qui assurent aussi les missions d’accueil à bord des cars » .
la SNCF n’est pas la seule à exploiter ces nouvelles lignes au départ de Rennes. Quatre autres opérateurs se sont positionnés au départ de la gare routière. La concurrence s’annonce rude.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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