Rennes : alcool et pique-nique interdits en extérieur jusqu’au 2 juin

Cette mesure vise à éviter les rassemblements peu propices au respect des gestes barrières dans le contexte épidémique actuel.

Depuis le 20 mai, il est interdit de consommer de l’alcool et d’organiser des pique-niques sur les sites très courus habituellement par des groupes de rennais, notamment en bordure de rivière ou de canaux : cette mesure, prise en accord avec la municipalité, faisait suite à quelques écarts aux consignes sanitaires constatés en plusieurs endroits dans la semaine qui a suivi la mise en place du déconfinement progressif.

Jusqu’à nouvel ordre en effet, les attroupements de plus de dix personnes restent proscrits sur la voie publique. Or, des groupes nombreux, bien supérieurs à cette jauge réglementaire, se sont formés lors du premier week-end « déconfiné », en particulier sur « les berges de l’Ile et de la Vilaine, ainsi que dans différents sites de la Ville de Rennes » avait précisé la préfète du département, Michèle Kirry, dans un communiqué.
En conséquence, l’autorité a décidé de sévir en interdisant la consommation d’alcool et la tenue de pique-niques sur la voie publique, deux activités qui encouragent les rassemblements par trop festifs peu compatibles avec le port du masque et la distanciation physique. Cette mesure, décrétée jusqu’au mardi 2 juin inclus, s’applique tous les jours entre 16 heures et 7 heures du matin. Elle concerne les sites les plus « sensibles », essentiellement des berges, comme les quais Eric-Tabarly, Saint-Cyr, d’Auchel, Saint-Cast, le jardin de la Confluence, le canal Saint-Martin ou les promenades Madeleine Desroseaux et des Bonnets-Rouges.
Figurent aussi sur la liste, les allées Marc-Elder, André-Ménard, les terrasses du Vertugadin, les plages de Baud (sur les bords de la Vilaine) qui courent jusqu’au pont Vaclav-Havel.
Dans le secteur Saint-Martin, outre le canal, la même interdiction est en vigueur rues Saint-Malo et Armand-Rebillon.
Les contrevenants qui enfreignent ces consignes s’exposent à une amende forfaitaire de 135 €. Un montant qui grimpe de 1 500 à 3 000 € en cas de récidive (sanction aggravée si les faits sont réédités quinze jours après une première infraction).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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