C’est l’engagement qu’a pris, lundi soir, le conseil municipal à l’occasion du débat d‘orientation budgétaire. Mais rien ne dit que les impôts locaux n’augmenteront pas à d’autres échelons, métropole ou département….

Taxe d’habitation, taxe foncière, contribution économique territoriale…tous ces impôts, bien connus des ménages et des entreprises, ne rentrent pas dans les seules caisses des communes. Métropoles et départements y prennent aussi leur part et décident, à leur gré, d’en durcir les taux ou non.
Du côté de la municipalité de Rennes, on confirme la stabilité fiscale à laquelle la maire Nathalie Appéré s’était engagée. Il n’y aura donc pas de hausse dans cette collectivité l’an prochain.

Subventions maintenues pour les associations

Selon l’agence de notation Fitch, les comptes de Ville sont plutôt « sains » avec « des investissements qui restent importants » selon l’adjoint aux Finances Marc Hervé. La maîtrise globale des coûts ne sera pas préjudiciable aux associations qui verront leurs « subventions maintenues au même niveau que les années précédentes ».
Enfin Marc Hervé annonce que la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales va ralentir l’an prochain. « Elle sera divisée par deux » annonce l’élu, « ce qui va nous donner un ballon d’oxygène ».
Rappelons qu’entre 2015 et 2016, Rennes Métropole a augmenté ses taux d’imposition d’1,5 point pour faire face notamment au chantier de la ligne B du métro. En mars dernier, le conseil département d’Ille-et-Vilaine, confronté lui aussi à une baisse de ses ressources (-16 millions d’euros) et à la hausse combinée de la demande sociale, avait augmenté d’un point la taxe foncière, soit une surplus moyenne de 15 € par foyer.