Les offres pour la reprise de Doux Frais examinées demain

Le tribunal de commerce de Quimper examinera demain les offres pour la reprise du pôle frais du groupe volailler. Ce pôle avait été mis en redressement judiciaire le 1er août dernier. Il a été autorisé à poursuivre son activité jusqu’au 10 septembre.

L’enjeu social  pour Le groupe Doux, dont le siège est à Châteaulin (Finistère), est important pour toute la Bretagne. Les sites concernés emploient 1700 salariés. Or, Les syndicats estiment qu’un millier d’emplois pourraient disparaitre.

La société Le Tallec retire son offre concernat Sérent

5 repreneurs potentiels sont aujourd’hui sur les rangs : Duc associé à Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol), Axereal, Le Tallec et LDC.

Les reprises concernent les sites Sérent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boynes et Amilly (Loiret), Blancafort  (Loiret) et Clémont (Cher)

Hier, la société Jean-PierreTallec a fait savoir qu’elle retirait son offre de reprise du site de Sérent, n’ayant pu obtenir l’autorisation d’utiliser la marque « Père Dodu ». Les deux autres repreneurs, LDC et DUC proposent de reprendre le site en conservant respectivement 60 (plus 55 postes transférés sur d’autres sites du Groupe LDC) et 127 CDI sur 159 salariés au total. Les représentants du personnel ont une nette préférence pour l’offre de LDC qu’ils jugent plus solide.

La compétence du tribunal de Quimper mise en cause dans le dossier Doux

Les syndicats souhaitent que le tribunal accorde au Groupe Doux un nouveau délai pour la poursuite de l’activité du pôle frais. Ils ont appelé à un débrayage de tous les salariés du Groupe demain devant le tribunal de commerce de Quimper.

Par ailleurs, plusieurs acteurs du dossier avaient la semaine dernière demandé le dessaisissement du dossier estimant que le tribunal de Quimper n’était pas suffisamment compétant pour statuer. Xavier Beulin, le président de la FNSEA, également parti prenante dans ce dossier en tant que président de Sofiproteol, s’était à ce sujet attirer les foudres des Quimpérois lorsqu’il avait mis en cause les compétences de ce tribunal « d’une petite bourgade ».


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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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