Les éleveurs bloquent le Mont Saint-Michel

Etranglés par la baisse des prix, les éleveurs normands et bretons ont déversé des déchets sur les principales voies desservant le monument le plus visité de France, afin d’en couper l’accès.

Lundi matin, plusieurs centaines d’éleveurs ont entrepris un blocage du périphérique de Caen (Basse-Normandie) pour protester contre la baisse des prix dans les secteurs laitiers, bovins et porcins. Le mouvement s’est étendu, en début d’après, au site du Mont Saint-Michel où 200 tracteurs empêchaient les touristes d’accéder au site en occupant les axes principaux arrivant d’Avranches et de Pontorson, via les routes N175 et N176. Certains sources indiquent que des déchets ont également été déversés sur les routes afin d’entraver la circulation se dirigeant vers le deuxième monument le plus visité de France. Dans l’autre sens, les agriculteurs laissaient heureusement les automobilistes sortir du parking et prendre le chemin du retour, signalait ce lundi le syndicat mixte du Mont.

Les éleveurs, qui refusent de descendre à Paris où le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll comptait les inviter pour une entrevue jeudi prochain, dénoncent une chute des prix agricoles désastreuses pour leur activité et accusent la grande distribution et les industriels de la filière de ne pas avoir respecté les accords du 17 juin en vertu desquels ils s’engageaient « à augmenter le prix de la viande bovine  de 5 centimes par semaine et par kilo jusqu’au retour de la rentabilité », indiquait aujourd’hui le responsable du syndicat  Jeunes Agriculteurs. Ils exigent que le ministre vienne à eux et se déplace sur le théâtre de leurs opération pour trouver des solutions.

La semaine dernière,  la FNSEA (Fédération nationale des Syndicats Exploitants Agricoles) indiquait que « 40 % de élevage breton est en grande difficulté, soit 1 200 exploitations sur 3 000», ainsi que «400 élevages porcins en quasi-faillite ».

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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