Le label French Tech attribué à Rennes

Comme Nantes, Rennes intègre l’équipe de France du numérique grâce au label French Tech, attribué ce mercredi par la secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire.

Rennes vient de décrocher le label French Tech, avec huit autres métropoles françaises, dont Nantes, Lille, Grenoble, Toulouse et Montpellier. De quoi s’agit-il exactement ? D’un programme d’investissement initié par l’Etat pour soutenir la filière numérique et favoriser l’émergence de projets innovants en France. Qui dit investissement, dit gros sous : 200 millions d’euros seront répartis dans les neuf villes labellisées. Injecté dans leurs incubateurs, cet argent permettra d’accélérer la création de start up spécialisées dans le web et les nouvelles technologies digitales. 15 millions d’euros serviront à mettre sur pied une stratégie de communication destinée à vendre la marque au niveau international. Si cet objectif est rempli, les entreprises frappées du label French Tech bénéficieront d’une rampe de lancement privilégiée pour décoller et accéder à de nouveaux marchés. Voilà pour le cadre général. On verra, dans les faits, si ces annonces prometteuses touchent à leur but.

1 000 entreprises du numérique

Pourquoi Rennes ? La ville a su vendre son potentiel au ministère. Elle dispose d’un atelier de fabrication numérique (FabLab) et d’une Cantine, structure qui fédère les acteurs d’une filière où fourmille un millier d’entreprises à l’origine de 21 000 emplois avec un objectif de 1 000 créations par an d’ici à 2025 (le rythme mensuel de nouveaux emplois s’établirait aujourd’hui entre 500 et 600).

Rennes ne compte évidemment pas s’arrêter là et ambitionne d’investir dans le contenu audiovisuel, la cybersécurité, la santé et la médiation urbaine, en s’appuyant sur les nouveautés numériques.
Surtout, Rennes Métropole va construire une nouvelle ligne de métro entièrement équipées de « technologies de pointe afin d’en faire un support et une vitrine de la capacité d’innovation du territoire », enrichir sa zone technopolitaine Via Silva d’une pépinière d’entreprises, installer une structure d’aide pour les start up dans l’éco-quartier de la Courrouze…

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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