Hausse des impôts locaux à Rennes

Certes, la municipalité n’a pas touché aux taux d’imposition, mais l’agglo si. La hausse frappera surtout les locataires rennais.

Dans ses vœux pour 2015, la maire PS de Rennes Nathalie Appéré avait réaffirmé son engagement « de stabilité fiscale ». Cette promesse sera tenue pour la Ville, mais les rennais n’échapperont pas au nouveau tour de vis fiscal opéré par Rennes Métropole, également acquis à la gauche, pour financer les grands projets du territoire communautaire, comme la ligne B du métro.

Révision de l’assiette fiscale

Dans le ressort de la Ville, les taux de l’impôt foncier et de la taxe d’habitation resteront certes inchangés mais les montants de ces deux contributions ne sont pas gelées pour autant : les services fiscaux (donc l’Etat) corrigent actuellement les valeurs locatives cadastrale à partir desquelles ils sont déterminés, et les particuliers qui ont augmenté leur surface habitable dans l’année écoulée paieront mécaniquement plus.

Dans une étude portant sur 40 agglomérations françaises, le Forum pour la gestion des Villes et des Collectivités Territoriales évalue à 1 263 euros le montant de la taxe d’habitation réclamée aux locataires et propriétaires rennais pour 2015. Il s’agit d’une moyenne qui varie évidemment en fonction des quartiers et de la taille des biens immobiliers. Rennes est plutôt dans la tranche haute,  avec Bordeaux (1 227 euros), Besançon (1 232 euros), Marseille (1 323 euros), Montpellier (1 265 euros), Montreuil (1 248 euros) ou Nîmes (1 288 euros).
Pour ce qui est de la taxe foncière, due par les seuls propriétaires, les montants seront également revus à la hausse, mais dans une moindre mesure (+0,30%). Le montant moyen de cet impôt, également assis sur l’indice locatif des terrains bâtis ou non-bâtis, s’établit à 926 euros en moyenne. Il est moins élevé qu’à Nantes (1 019 euros) ou qu’à Angers (1 274 euros).

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