Emmanuel Macron à Rennes pour vanter le microcrédit

L’antenne rennaise de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) recevra vendredi le ministre de l’Economie.

Macron à Rennes, c’est une première depuis que le jeune loup débusqué par François Hollande a pris du galon à Bercy et s’impose désormais, dans l’esprit des français, comme un nom, doublé d’un visage de gendre idéal et propret, régulièrement chahuté sur sa gauche pour ses positions ultra-libérales.
Vendredi matin, il sera avenue Fréville à Rennes (Les Chalais/Italie) où siège l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (Adie), spécialisée dans le micro-crédit destiné aux créateurs d’entreprise.  Il y tiendra une réunion de travail dans le cadre d’un projet qui vise à développer ce dispositif financier pour encourager l’esprit d’entreprise en France et libérer les initiatives, même modestes.

Pas de réception à l’Hôtel de Ville

Les petites crédits débloqués par l’Adie portent sur de petites sommes, rarement plus de 5 000 euros, mais jamais négligeables pour celui qui souhaite s’équiper pour lancer sa micro-entreprise. Les bénéficiaires sont souvent des chômeurs qui souhaitent sortir de leur mauvaise spirale en créant leur propre activité. Leur point commun, c’est qu’ils ont peu de ressources pour y parvenir : certains sont en fin de droits auprès de l’Unedic et perçoivent des minima sociaux.
L’Adie s’appuie en France sur un réseau de 453 salariés et 1 300 bénévoles, répartis dans toute la France. Son maillage repose sur 15 directions régionales à la tête de 120 egences locales et 246 permancences.
La visite rennaise d’Emmanuel Macron se limitera aux locaux de l’association, puisque ni  la maire Nathalie Appéré, ni le président de l’agglo Emmanuel Couet, retenus à Lyon à l’occasion d’un colloque sur les territoires, ne seront là pour accueillir le ministre.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse