Développement durable : les autocars Jollivet (Bruz) ne dépassent pas les 80 km/h

Créée en 1976, l’entreprise de transports de voyageurs Jollivet, qui effectue des liaisons interurbaines, urbaines et scolaires en Ille-et-Vilaine, s’est engagée dans une politique active de respect environnemental. Comment ?

Que ce soit sur le marché des marchandises ou des voyageurs, les entreprises de transport, qui construisent leur chiffre d’affaire au gré des kilomètres qu’elles parcourent sur les routes, sont souvent montrées du doigt pour leurs difficultés techniques à respecter les nouvelles normes environnementales.
Nombre d’entre-elles engagent alors un plan de communication destiné à convaincre élus et grand public des efforts qu’elles consentent en matière de développement durable.
TNT (transport express) l’a fait à Paris, tout comme les transports Deret et Le Calvez, respectivement à Reims et à Brest, et bien d’autres encore…
En Ille-et-Vilaine, l’entreprise de transports de voyageurs Jollivet (40 véhicules, 45 salariés), qui effectuent des liaisons interurabaines, urbaines et scolaires ainsi que des voyages touristiques, veut aussi montrer l’exemple.
Jollivet investit notamment dans des cars dotés de moteurs Euro 5 qui fonctionnent avec un additif ajouté au carburant, savant mélange propre à réduire de façon significative les émissions d’oxyde d’azote.
Outre les diverses actions menées en faveur d’une utilisation rationnelle des véhicules (éditions périodique des états de consommation de carburant etc…) les conducteurs sont sensibilisés à des méthodes de conduite qui soit les plus souples et économiques possibles :  surveillance des compte-tours au moment de passer les rapports, anticipation pour limiter les freinages brusques…
Exemple concret : les autocars assurant des services régionaux ne doivent pas dépasser les 80 km/heure, une vitesse réduite qui leur permettrait de gagner « 10 à 15 % de carburant » par rapport à des techniques de conduite « normales ».

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