C’est à Rennes que la circulation s’est le plus dégradée en France

Avec un niveau de congestion en hausse de 6% l’an dernier, Rennes serait la onzième ville la plus embouteillée de France, indique une étude réalisée par le fabricant de GPS Tom Tom.

périph circulation
Avec 30 minutes de temps perdu chaque jour en moyenne dans les bouchons, les rennais ne sont pas les automobilistes les plus mal lotis en France. Mais à en croire le « Traffic Index » réalisé par le fabricant de GPS Tom Tom, c’est dans leur ville que la circulation s’est le plus dégradée en 2016. Le taux de congestion y progressé de +6%, soit plus qu’à Marseille (+2%) qui reste la métropole la plus embouteillée de l’Hexagone avec 41 minutes supplémentaires passées sur la route, soit 158 heures dans l’année. C’est un peu plus mauvais qu’à Paris où le temps gâché quotidiennement par les automobilistes est estimé à 40 minutes.

Des points chauds sur le périph’

A Rennes, sans surprise, les gros points noirs de la circulation sont identifiés sur certaines portions du périphérique où la vitesse avait, rappelons-le, été réduite à 70 km/h pendant un an, avant d’être rétablie à 90 en octobre dernier. En 2016, les difficultés de circulation ont été récurrentes à l’ouest, sur la N136 qui court le long de l’avenue Germaine Tillon et, plus au nord, rue de Lorient. Sur la rocade-sud, le flux a été plus compliqué à hauteur du CHU et de Chantepie. Dans le centre-ville, l’axe formé par les quais Duguay-Trouin et Chateaubriand reste un secteur difficile, comme la rue Gambetta et le boulevard de la Liberté.
Tom Tom observe également que la circulation est un peu moins perturbée le matin (46 %) qu’en soirée (53%) avec un trafic défavorable le vendredi pour les départs en week-end.
Pour info, la limitation de vitesse mise en place à titre expérimental entre septembre 2015 et octobre 2016 sur la rocade visait à réduire les émissions de dioxyde de carbone et les dégagements de particules fines. Mais, en détériorant les conditions de circulation, la mesure a eu les effets inverses à ceux recherchés : « la pollution enregistrée était plus importante et le trafic moins fluide avec plus de zones de saturation et de congestion » avait constaté la métropole après cette phase de test qui avait nécessité l’achat de nouveaux panneaux de signalisation pour un montant de 49 000 euros.

Post author

Laisser une réponse