Brit, un fonds pour soutenir la transmission d’entreprise en Bretagne

Distribué sous forme de prêts d’honneur aux porteurs d’un projet de reprise ou de création, le fonds Brit a notamment pour but de faciliter la transmission des petites entreprises bretonnes. D’ici à 2020, environ 18 000 d’entre elles auront changé de mains.

argent

Lancé en 2007 par le Conseil régional de Bretagne et la caisse des dépôts et consignations, le fonds Brit (Bretagne Reprise Initiative Transmission), abondé à 80% par des enveloppes publiques et à 20% par des apports provenant d’investisseurs ou entreprises privés (dont cinq banques), est distribué sous forme de prêts d’honneur aux porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise.
Le but initial est, par l’octroi pendant cinq ans maximum d’un prêt financier non soumis à des obligations de garantie, ni intérêts, de renforcer les fonds propres des TPE et PME bretonnes reprises ou créées, et de faciliter du même coup leur accès aux crédits bancaires.
Dans une région qui devrait voir, dans les dix ans qui viennent, près de 18 000 de ses entreprises changer de mains, dont une forte proportion de TPE du secteur commercial et artisanal, la vocation de Brit est de perpétuer ce tissu économique et de préserver l’emploi existant (6 emplois en moyenne par TPE).
Dans le but de « créer un effet de levier important auprès des banques partenaires », BRIT octroie en moyenne 7 700 € de prêts (13€ de prêt bancaire pour 1 € de prêt d’honneur) au bénéfice de projets dont les montants d’investissement s’échelonnent de 50 000 à 500 000 €.
En 2009, soit deux ans après sa création, BRIT avait déjà été sollicité à hauteur de 2,5 M€, au bénéfice de 370 repreneurs bretons, ce qui avait permis de débloquer 59 M€ de crédits auprès des banques et de créer ou maintenir environ 1 875 emplois en Bretagne.
Dernièrement, la Caisse d’Epargne Bretagne s’est ajoutée à la liste des six autres investisseurs privés, apportant du même coup une enveloppe de 50 000 €.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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