Cet excellent résultat a été obtenu à partir des avis émis par…les rennais eux-mêmes. Transport, propreté, logement, sécurité, emploi….Les principaux critères qui définissent, aux yeux des décideurs, la notion de « bien-être » en milieu urbain, ont servi de fils rouges à la grande enquête menée par la Commission Européenne afin de mesurer le ressenti des habitants sur le niveau de leur qualité de vie dans la ville où ils résident et travaillent. Rennes était dans le panel des 83 territoires sondés par les dirigeants de l’UE, avec cinq autres de ses homologues françaises, métropoles comme elle, à savoir Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Lille et Paris. Or, la capitale bretonne recueille le meilleur résultat au niveau national (96,9 points) et se classe huitième à l’échelle européenne, à égalité avec Hambourg en Allemagne, et derrière des villes comme Kobenhavn et Stockholm en Suède, ou encore Oslo en Norvège (Les villes du nord ressortent globalement comme les mieux notées). Qui à part les rennais eux-mêmes étaient les mieux placés pour juger leur ville ? Un échantillon de 700 habitants, représentatifs de la population, a été interrogé en 2019.On l’a vu, ils sont près de 97% à décerner un satisfecit général au territoire dans lequel ils vivent. Dans le détail, les opinions varient d’une thématique à l’autre. Le bien vivre croise en effet plusieurs registres, qui vont de l’importance des périmètres dédiés aux espaces verts dans la ville, jusqu’à la densité de la programmation culturelle, la quantité et la qualité des équipements sportifs, et la présence de proximité des services de santé. Dans ce grand package, 80% des rennais se disent satisfaits des loisirs et services proposés. Les avis sont tout aussi positifs sur les questions relatives au cadre de vie (propreté, pollution aérienne et sonore). Pour 94% des sondés, Rennes est ville où il fait bon vivre en famille (avec des enfants. La cité est agréable pour les personnes âgées (92%) et globalement accueillante pour les immigrés (85%). Bonne note générale également pour les transports collectifs (85% de personnes satisfaites), même si peu de rennais (42%) disent les fréquenter quotidiennement. Les tarifs de ce service public sont jugés abordables par 76% des sondés, et la fréquence des passages suffisante pour 83% du panel.Sans surprise, le bémol porte sur l’immobilier et son prix, dont le niveau très élevé freine les projets d’accession à la propriété à l’intérieur de Rennes.

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Les clubs anglais et espagnols, 4èmes de leurs championnats respectifs à l’issue de la saison 2019/2020, se dresseront sur la route du stade rennais en phase de poules. Le quatrième candidat à la qualification est russe : il s’agit du FK Krasnodar. Le très attendu tirage de la Ligue des Champions, version 2020/2021, s’est déroulé ce jeudi dans studios de la RTS à Genève (Suisse). Le verdict est tombé vers 19 heures : Rennes, qui connaîtra fin octobre son baptême du feu dans cette compétition européenne, affrontera en phase de poules – groupe E – un club espagnol (Séville FC), un club anglais (Chelsea) et une équipe russe (FK Krasnodar). Un résultat plutôt clément pour les Bretons qui ont échappé à deux des plus grosses écuries, la Juventus de Turin de Cristiano Ronaldo et le FC Barcelone de Lionel Messi, réunis dans le groupe G vers lequel le sort aurait pu conduire le SRFC (chapeau 4). Le FC Séville, tenant du titre en Ligue Europa (à ne pas confondre avec le Bétis que Rennes avait battu l’an dernier en 16ème de finale retour de ce même tournoi, NDLR) « a une grosse expérience européenne et Krasnodar est un habitué de la Ligue Europa » a résumé Julien Stéphan. Chelsea, qui compte dans ses rangs les très capés Chilwell, Rudiger, Kanté, Ziyech, Kovacic, Werner et autres Thiago Silva (ex-PSG) et Olivier Giroud, fait figure, sinon d’épouvantail, au moins d’incontestable favori dans ce groupe. Ironie du sort : cette confrontation avec ce grand nom de la Première League permettra aux bretons de retrouver leur ancien gardien Edouard Mendy, tout juste transféré chez les Blues de Franck Lampard pour un montant record sur ce type de poste (24 millions d’euros). Les six matchs de cette phase de poules se dérouleront les 20/21 octobre, les 27/28 octobre, les 3/4 novembre, les 24/25 novembre, le 1er et 2 décembre puis les 8 et 9 décembre. Les deux autres équipes françaises, le PSG et l’Olympique de Marseille bénéficient, elles aussi, d’un tirage à leur portée : le premier affrontera Manchester United, Leipzig et İstanbul Başakşehir (groupe H) et la seconde se mesurera à Porto, Manchester City et Olympiakos (groupe C). Pour rappel, seules les deux premières places de chaque groupe sont qualificatives pour les huitièmes de finale de la LDC. Les équipes classées troisièmes sont directement reversées en Ligue Europa.

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Faute de déclaration en préfecture, le cortège devra éviter les artères les plus commerçantes. Une nouvelle manifestation se profilait à l’horizon du centre-ville de Rennes samedi 15 février. Elle aura sans doute lieu, mais pas là où ses organisateurs comptaient la faire passer. La préfecture d’Ille-et-Vilaine a décidé d’interdire au défilé de suivre un itinéraire en centre-ville afin « d’y garantir la sécurité de personnes et des biens ». Cette décision se fonde sur une norme juridique selon laquelle l’absence de déclaration auprès des autorités avec « un parcours défini » rend ce type de rassemblement « illégal ». Les participants auront tout de même droit de cité, mais en dehors du périmètre traditionnel qu’ils avaient l’habitude de sillonner : le centre-ville. Quels secteurs seront fermés ? L’objectif de la préfecture est de sanctuariser cette zone où, rappelle l’administration, « des débordements et dégradations inadmissibles ont été commis à plusieurs reprises lors des nombreuses manifestations précédentes ». Cette mesure de précaution s’appliquera de 11 heures à 23 heures à l’intérieur d’un large secteur formé au sud par le boulevard du Colombier, la rue Raoul-Dautry et le boulevard de Beaumont. A l’ouest par l’avenue Jean-Janvier, la place Pasteur, la rue Gambetta, le Contour de la Motte et Voie de la Liberté et la rue du général Guillaudot. Au nord par la rue Lesage, la rue de l’Hôtel Dieu et la rue Legraverend. A l’ouest enfin par le boulevard de Chézy , le quai Saint-Cast , la place de Bretagne et le boulevard de la Tour d’Auvergne (toutes ces artères, situées en bordure du périmètre proscrit, restent libres d’accès). Enfin, la Préfecture interdit aux manifestants, « le port et le transport d’armes par nature et de tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal ». Cette disposition s’applique aux artifices, aux conteneurs individuels, aux substances et mélanges dangereux, inflammables ou corrosifs ». Enfin, les autorités prohibent l’utilisation d’objets ou d’éléments visant à « dissimuler les visages », ou d’équipements de protection destinés à mettre en échec le maintien de l’ordre ».

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Après les désordres survenus samedi dernier, la préfecture de Bretagne a pris des mesures drastiques pour éloigner les manifestants du cœur historique de Rennes. En Bretagne, comme ailleurs en France, l’acte XI des gilets jaunes se prépare à grands coups de posts diffusés sur les réseaux sociaux. Ce mode d’organisation, virtuel et dispersé, souvent ponctué d’annonces contradictoires, complique grandement la tâche des autorités bien en peine d’anticiper à la fois l’ampleur et le cheminement de la future manifestation. Quel périmètre ? Afin d’éviter la réitération des désordres survenus samedi dernier en marge du défilé de gilets jaunes qui n’avait pas été décéléré au préalable en préfecture, la représentante de l’Etat en Ille-et-Vilaine Michèle Kirry a, dans l’hypothèse où un nouveau rassemblement de dimension régionale devait se tenir samedi après-midi (26 janvier), pris un arrêté déroulant une série de mesures préventives : l’une d’elle va consister à déployer un cordon de sécurité autour du centre-ville afin d’en barrer l’accès aux manifestants. Le périmètre défini par l’administration est circonscrit, à l’ouest, par le square de La Motte, les rues Gambetta et Général Maurice-Guillaudot, au nord par les rues de l’Hôtel-Dieu et Legravend, à l’ouest par le canal d’Ille et de la Rance (longé par les boulevard de Chézy et le quai Saint-Cast), au sud par les trois quais Duguay-Trouin, Lamartine et Chateaubriand. En théorie, le cortège n’aura pas le droit de déambuler à l’intérieur de cette zone, interdiction qui entrera en vigueur dès 10 heures du matin jusqu’à minuit (pour info, la même mesure avait été appliquée samedi dernier à Angers, ce qui n’avait pas empêché les gilets de jaunes de s’infiltrer jusque dans l’hyper-centre). Les commerçants tirent la langue Dans son communiqué, la préfète Michèle Kirry justifie la mise en place de ce dispositif par la nécessité de « concilier la liberté de manifester avec les exigences de la tranquillité et d’ordre public. » Elle ajoute que « toute manifestation sur la voie publique doit faire l’objet d’une déclaration qui précise le nom du ou des organisateurs ainsi que le parcours emprunté. » Les organisateurs du rassemblement de samedi sont donc invités à faire les démarches qui s’imposent auprès des services administratifs, sous peine de tomber sous le coup de la loi et d’être passible de « six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. » À la suite de la manifestation du week-end dernier –le dixième consécutif – certains commerçants affirment avoir perdu jusqu’à 40% de leur chiffre d’affaires. c’est en ce sens que L’association des commercants rennais a écrit au ministre de l’Intérieur afin de lui demander « de restaurer l’ordre ». Un autre courrier, réclament des aides financières urgentes, a été adressé à Bercy.

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Les cyclistes ont de nouveau accès gratuitement au parking sécurisé du secteur gare-sud. Explication. Libre depuis son ouverture en juin dernier, l’utilisation de l’espace de stationnement réservé aux vélos dans le quartier de la gare, a fait l’objet d’une tarification le 1er octobre : celle-ci prévoyait des formules d’abonnement aux usagers sous la forme d’un forfait mensuel (10 euros), trimestriel (15 euros) ou annuel (30 euros). Sauf que la mesure n’a pas plu à certaines associations de cyclistes, dont Rayons d’Action qui a été jusqu’à lancer un appel à manifester le mardi 16 octobre pour obtenir un retour à la gratuité. Cette demande lui a été accordée par Rennes Métropole avant même qu’elle ait eu le temps d’agir : le jour même, le parking couvert de 380 places, côté gare-sud, était de nouveau accessible librement. Une volte-face que les élus justifient officiellement par la nécessité de remédier à la gêne occasionnée sur l’espace public « par le chantier du pôle d’échanges multimodal de la gare sur l’espace public, qui réduit les capacités de stationnement vélo aux abords de la gare ». 730 places fin 2018 Mais dans la foulée de cette concession, les élus locaux, prompts à jouer la carte de l’apaisement, annoncent la tenue prochaine d’une réunion « avec les associations d’usagers du vélo afin de d’évoquer  les enjeux du stationnement et de l’accessibilité vélo de la gare et de ses abords ». Ces échanges s’inscrivent notamment dans une logique de concertation avant la livraison, côté nord cette fois, d’un nouveau « garage » de 150 places pour les cyclistes, « au sein du parking Solférino ». Rappelons que la métropole a promis de fournir une capacité de stationnement pour au moins 730 vélos d’ici la fin 2018 : outre les deux espaces précédemment cités aux points sud et nord de la gare, de nouveaux arceaux seront posés devant l’Hôtel Ibis et sur le parvis Fulgence-Bienvenüe. Depuis le 16 octobre, la ville se réserve le droit d’enlever les vélos stationnés sauvagement sur la voie publique, en dehors des parcs prévus à cet effet.

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La capitale bretonne arrive première et deuxième des classements établis par le magazine l’Express qui mesure chaque année la qualité de vie et la situation économique des grandes agglomérations françaises. Souvent exploité politiquement par les exécutifs locaux, ou par leurs oppositions respectives si les résultats sont défavorables au bilan du pouvoir en place, les classements des villes où il fait bon vivre et travailler, établis chaque année par L’Express, sont d’autant plus trompeurs que les données disparates sur lesquelles ils s’appuient sont en décalage chronologique avec leur date de publication. Quoi qu’il en soit, le double podium décroché par Rennes atteste que la ville a gagné en attractivité ces dernières années, tant au registre de sa qualité de vie qu’à celui de son environnement économique dont la performance se mesure à son taux de chômage, inférieur à la moyenne nationale, et le nombre d’emplois créés par les entreprises locales. Dans la catégorie bien-être, la commune dirigée par Nathalie Appéré depuis 2014, à la suite de Daniel Delaveau, qui fut aussi président de la métropole (2008-2014), passe de la 7ème à la 1ère place. Au palmarès « Où fait-il bon travailler ? », Rennes progresse d’un cran et occupe désormais la deuxième place du tiercé, entre sa voisine et concurrente Nantes (1er), et Lyon (3ème). On l’a dit, le faisceau d’indicateurs exploité pour établir ces mesures est issu d’enquêtes disparates et très éparpillées dans le temps. Pour faire clair, le classement de L’Express ne correspond pas à la situation de chaque ville à l’instant T. Certaines données remontent même à 2013, c’est-à-dire à la mandature municipale précédente : c’est le cas des résultats du baccalauréat (2013-2015), du taux d’insertion des jeunes, du revenu médian par habitant et du taux de pauvreté. L’évolution du chômage prise en compte correspond à la situation de la fin 2016 et les chiffres de la sécurité portent sur l’année 2015. En somme, les relevés les plus récents concernent les prix moyens de l’immobilier ancien et le niveau des loyers, avec deux pointages effectués en 2017.

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La capitale bretonne se hisse en tête du dernier palmarès d’Explorimmo qui mesure l’attractivité des grandes métropoles françaises. Selon le site Explorimmo, les bonnes affaires sont à chercher vers l’ouest, à Rennes plus précisément, en tête des dix villes les plus attractives en 2017. A en croire ce spécialiste du marché immobilier, les atouts dont jouit la métropole bretonne garantissent une bonne rentabilité de moyen et long terme à ses investisseurs, mieux qu’à Bordeaux et Montpellier, respectivement deuxième et troisième du classement. Un second métro en 2020 Explorimmo cite le dynamisme du marché immobilier rennais, porté par une démographie positive et un afflux d’étudiants séduits par le catalogue de formation proposé dans ses unités d’enseignement supérieur. Localement, la forte demande de logements structure l’espace urbain et contribue à maintenir la valeur des biens à un niveau intéressant pour les propriétaires : « 2 500 €/m2 en moyenne contre 8 500 €/m2 à Paris » précise l’étude. Le perspectives d’avenir offertes par Rennes se dessinent dans les nombreux « aménagements d’ampleur » entrepris dans la ville : Explorimmo évoque « l’opération EuroRennes du centre-ville vers le sud qui prévoit 1500 logements, 125 000 m2 de bureaux et 300 000 m2 de commerces et de services ». Il souligne également l’importance du projet d’écoquartier La Courrouze et le programme en cours à « Baud- Chardonnet où 2 500 nouveaux logements vont sortir de terre, ainsi que 56 000 m2 de bureaux, 34 000 m2 d’équipements universitaires… ». Rennes va également bénéficier d’un meilleur raccordement à Paris via une nouvelle ligne à grande vitesse qui raccourcira la distance de 2 heures actuellement à 1h30. Une seconde ligne de métro de 14 kilomètres, dans le sens nord sud, facilitera les dessertes à partir de 2020. 107 millions d’euros ont également été investis dans la réfection de la gare centrale.

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