L’Ille-et-Vilaine est appelée à une grande prudence le samedi 4 novembre 2023, suite aux répercussions de la tempête Ciaran qui a particulièrement affecté la région bretonne deux jours plus tôt. Météo France a émis une alerte de vigilance jaune pour le département, signalant des risques accrus d’orages, de vents forts et de pluies potentiellement inondantes. #Météo | Ce week-end la dépression Domingos va apporter un nouveau coup de vent en #IlleEtVilaine. Le département est placé demain en vigilance jaune pour risque : 🟡 d'orages🟡 de vent🟡 de pluie-inondation ✅ Restez vigilants & suivez l'évolution sur https://t.co/AuqHqRYWT8 pic.twitter.com/VWfimfsrW5 — Préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine (@bretagnegouv) November 3, 2023 Cette vigilance jaune pour les vents sera effective dès 4h du matin le samedi et devrait s’étendre jusqu’à 22h le soir. Concernant les orages, la période à surveiller sera principalement de 14h à 18h. Par ailleurs, une attention particulière devra être portée aux pluies qui pourraient causer des inondations, avec une alerte en vigueur dès 8h du matin et qui se poursuivra jusqu’à minuit ce même samedi.

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Pour l’instant, les indicateurs épidémiologiques sont plutôt favorables et semblent écarter l’hypothèse d’un durcissement des mesures sanitaires. En revanche, en Bretagne comme ailleurs, il est encore beaucoup trop tôt pour envisager des assouplissements. La menace d’un reconfinement total de la population , même ponctuel comme à Nice et Dunkerque, pèsent toujours sur une vingtaine de départements, dont la totalité de ceux d’Ile-de-France, les territoires côtiers de la région Provence-Alpes Côte d’Azur, d’autres dans le Grand-Est et le couloir rhodanien où l’épidémie flambe sous l’effet de l’installation des variants de la Covid-19 (en Hauts de France, toutes les communes du Pas-de-Calais sont reconfinés chaque samedi et dimanche à partir du 6 mars, un dispositif complété par la fermeture administrative des grands centres commerciaux de plus de 5 000 m²). En Bretagne, les courbes sont plus modérées et semblent écarter le spectre d’un nouveau tour de vis sanitaire, sans que les autorités n’y envisagent pour autant la levée de certaines restrictions, et notamment une suppression ou une reprogrammation du couvre-feu plus tard en soirée. Une pression hospitalière modérée en Bretagne A l’échelle régionale, le taux d’incidence, qui mesure la proportion de cas positifs par tranche de 100 000 habitants, est estimé à 108, un niveau stable depuis plusieurs jours. Ce même chiffre est un peu plus élevé en Ille-et-Vilaine qui reste le département breton le moins bien noté (144). Là aussi toutefois, la tendance est plutôt à la stagnation et ne présentent pas de signes tangibles d’aggravation depuis la fin du mois de février. Même bilan dans l’agglomération rennaise où le taux s’établit à 150 pour 100 000 habitants, très en-dessous de ceux observés à Nice (689/100 000) ou du Paris (340) ou Dunkerque (plus de 900) où un reconfinement menace, ou est déjà entrée en vigueur le week-end. Les données indicatives de la pression hospitalière dans les établissements de Bretagne sont également encourageants. Au 2 mars, 62 des 175 lits de soins intensifs (leur nombre peut être porté à 324 via l’activation du «plan blanc») étaient occupés. Une hausse a toutefois été constatée, mais elle est due aux transferts de neuf patients originaires de PACA à la fin du mois de février. Dans l’ensemble, les hôpitaux de la région présentent le plus faible taux d’admission en services de réanimation en France. L’ensemble de ces données permettent d’écarter l’hypothèse d’un resserrement des mesures de restriction. L’ARS met toutefois en garde sur la fragilité de la situation et rappelle que dans Alpes-Maritimes, il a suffi de quelques semaines pour que l’épidémie s’emballe. Pour prévenir tout risque de dégradation des indicateurs, elle appelle au respect strict des gestes barrières, du port du masque – dans la sphère publique comme dans la sphère privée – et du couvre-feu, une mesure efficace pour freiner la circulation du Covid ».

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Ce site, qui offre 250 places de stationnement, va être converti en espace vert. Avec ou sans la dalle ? Le long des quais Drouin et Lamennais, bordés par ce parking de 252 places, les avis divergent. Les commerçants du quartier opteraient davantage pour son maintien, même partiel, afin de sauvegarder ce point d’ancrage utilisé par les automobilistes pour accéder au centre-ville. Et puis il y a les autres, particuliers, habitants riverains ou non qui rejoignent, peu ou prou, avec parfois quelques nuances, la position municipale et voient dans cette dalle de béton bondée de voitures un facteur défigurant du paysage urbain incompatible, de surcroît, avec les nouvelles logiques de mobilités destinées à réduire le trafic automobile au coeur de Rennes. La maire Nathalie Appéré a tranché : la disparition du parking figurait dans son dernier programme électoral. Cette promesse sera donc tenue. Reste à connaître la tournure que prendra le projet : on sait que le site est destiné à se muer en espace vert. Mais la dalle, qui recouvre le lit de la Vilaine, est-elle vouée à disparaître, totalement ou en partie ? Auquel cas le fleuve reprendrait son cours tranquille dans ce quartier et deviendrait l’artère d’une promenade champêtre plantée d’arbres et de gazon… Concertation en deux phases Pour ouvrir des perspectives sans heurter, la Ville va organiser une concertation, comparable dans ses modalités, à celle qui prélude à l’installation de la 5G. Cette discussion va se dérouler en deux étapes. La première prendra la forme d’une grande plateforme d’échange déclinée en ateliers, sondages, réunions publiques dans lesquelles tout à chacun – habitants, commerçants, les clients des enseignes, salariés…- pourront donner leur avis. La seconde donnera lieu à la constitution d’un jury citoyen d’une trentaine de personnes chargé de travailler sur les idées et les avis formulés en amont par l’ensemble des rennais. Cette instance sera composée d’un échantillon représentatif de la population locale, panel qui sera défini par un institut de sondage certifié (le coût de l’opération est estimé à environ 200 000 €). Ces professionnels de l’analyse d’opinion devront « accompagner la concertation sur la couverture Vilaine et centre-ville Nord en vue du réaménagement des espaces publics ». Pour décider en toute connaissance de cause, les membres du jury auront accès à tous les document et données techniques sur la dalle et études de faisabilité ». Les débats devront évidemment prendre en compte les impératifs budgétaires du commanditaire (en l’occurrence la Municipalité). La fin de cette grande concertation est prévue pour novembre 2021.

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La Préfecture de Rennes va désormais gérer le service des autorisations d’achat et de détentions des armes à feu dans le département, une mission qui était jusqu’ici dévolue à la sous-préfecture de Fougères-Vitré. 1 700 dossiers portant sur des demandes d’autorisation de détention d’armes, toutes catégories, ont été instruits l’an dernier par la Préfecture de Fougères-Vitré qui s’occupait de ce service à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine. A partir du lundi 6 mars, cette mission sera transférée en préfecture centrale à Rennes où le bureau en charge des politiques de sécurité publique contrôlera désormais les procédures de permis et d’enregistrement. Dans un communiqué, l’administration publique annonce que dans le département breton,  « 37 000 armes sont déclarées et référencées pour quelque 23 000 détenteurs ». Trois catégories La législation actuelle classe en trois catégories les armes à feu qui nécessitent des autorisations préfectorales à la fois pour leur acquisition et leur détention. En dehors de la catégorie A qui regroupe les matériels de guerre interdits aux particuliers, la B concerne les armes de poing (revolvers ou pistolets) et leurs munitions, et certains modèles utilisables à l’épaule avec une force de frappe à répétition semi-automatique. Cette catégorie a donné lieu à l’examen de 500 dossiers en Ille-et-Vilaine l’an dernier. Mais les plus nombreuses (1 500 l’an dernier) relèvent des classes C et D1, soit les armes d’épaules d’un calibre supérieur, permettant un tir sans réapprovisionnement de 3 à 11 munitions. La longueur totale de l’arme et celle de son canon sont également prises en compte : supérieure 80 centimètres dans le premier cas, et supérieure à 45 cm dans le second. Les premières démarches à effectuer en vue d’obtenir des autorisations en préfecture s’effectue à l’adresse pref-bpsp-armes@ille-et-vilaine.gouv.fr.

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