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Le Stade de la route de Lorient, où évolue le club rennais, va être débaptisé. Un nouveau nom a été choisi : Roazhon Park, référence au nom breton de la ville.

Le Stade de la route de Lorient va changer de nom. « Roazhon », ancien nom celtique de Rennes, tient la corde auprès des supporters qui doivent voter aujourd’hui.

Arrivé en décembre 2018 pour prendre la suite de Sabri Lamouchi, le technicien de 40 ans n’a pas résisté à la série noire traversée par son équipe depuis le début de l’année. Son adjoint Philippe Bizeul prend le relais. Défait à domicile par Nice vendredi dernier (1-2), le Stade Rennais s’enfonce, matchs après matchs, dans une crise sportive qui remet sévèrement en cause ses objectifs affichés en début de saison : ce week-end, Julien Stéphan, qui avait repris la direction de l’équipe fin 2018 après le limogeage de Sabri Lamouchi, a décidé de quitter son poste. L’annonce, divulguée lundi matin dans les colonnes du journal L’Equipe, a été confirmée peu après par le club. Ce départ est un symbole fort pour le SFRC qui, sous l’ère Stéphan, semblait pourtant avoir franchi un cap : les bretons avaient notamment remporté la Coupe de France en avril 2019 face au leader de Ligue 1, le Paris saint-Germain (2-2, 6-5 après les tirs aux buts). Un trophée national qu’ils n’avaient plus gagné depuis 1971. Entre-temps, les Rennais avaient réalisé un parcours historique en Coupe d’Europe (C3), un huitième de finale perdu de justesse contre Arsenal, malgré un exploit réalisé en phase aller au Roazhon Park (3-1). La suite confirmait les belles promesses entrevues lors de cette saison-clé : l’exercice 2019-2020, tronqué par la crise de la Covid-19, ouvrait les portes de la prestigieuse Ligue des Champions aux hommes de Julien Stéphan, classés troisième après 27 journées (la compétition n’a jamais repris). Un ticket européen qui apparaissait comme une forme d’aboutissement pour le club et un tremplin vers un avenir enfin plus ambitieux. Hélas, le rêve s’est quelque peu brisé sur le mur de la réalité sportive : pénalisée par son manque d’expérience à ce niveau, la formation bretonne a traversé les matchs de poule sans glaner la moindre victoire (un seul point pris contre les russes de Krasnodar, et cinq défaites en six rencontres). Mais le destin de Julien Stéphan s’est joué en championnat : première au bout de six journées, son équipe a montré des premiers signes d’essoufflement à l’automne, alors qu’elle jouait sur deux fronts. Le début d’année 2021 a enclenché une série noire, avec un seul succès au compteur (2-1 à Brest le 17 janvier…), un maigre bilan de sept points récoltés en neuf journées et, en prime, une élimination en Coupe de France à Angers. Trop peu pour une équipe qui ambitionne une qualification européenne, un objectif en décalage complet avec son classement actuel (neuvième place, certes à trois points seulement du cinquième, et un match de plus à disputer à Marseille). « Julien nous a confirmé qu’il ne se sentait plus la force nécessaire de donner la force au groupe. Il met l’institution au dessus et ne voulait pas mettre le club plus en danger » a souligné le président Nicolas Holveck. L’adjoint du démissionnaire, Philippe Bizeul, prend la succession.

Le 7 mars prochain, le 8ème de finale de Ligue Europa se jouera à guichets fermés : selon le club breton, plus de 90 000 demandes de billets ont déjà afflué sur son site internet. Les ventes démarreront ce week-end. A quels prix ? L’affiche historique entre le Stade Rennais et les Gunners d’Arsenal soulève une vague d’enthousiasme qui devrait dépasser de très loin le territoire de la Bretagne. A quelques heures de l’ouverture de la billetterie pour les abonnés (mercredi et jeudi), et à quatre jours de la mise en vente générale (samedi à partir de 10 heures), le club d’Olivier Létang aurait déjà recueilli plus de 90 000 demandes, un chiffre trois supérieur à la capacité du Roazhon Park où se tiendra le match aller de ce huitième de finale de Ligue Europa, le jeudi 7 mars prochain (19 heures). Nîmes-Rennes reporté Pour les non-abonnés, le prix des places, dévoilé ce mardi, s’échelonnera (en plein tarif) de 29 euros à 95 euros, la fourchette la plus abordable (moins de 30 euros quel que soient les âges) étant appliquée dans les parties inférieures des tribunes de côté (derrière les buts). A l’ouest, un siège en tribune Mordelle coûtera 50 euros (plein tarif), 45 euros (jeune) ou 37,5 euros (enfants). Dans les virages « haut », la grille s’établit de 41,5 euros (enfants) à 55 euros (plein tarifs), et 47,50 à 63 euros dans les quatre virages « bas » (57 euros pour les jeunes). Au sommet des deux tribunes latérales Lorient et Vilaine, les billets s’afficheront entre 54 euros (enfants) et 72 euros (adultes). Les prix les plus importants concernent les compartiments les plus « centraux » situés aux premiers et deuxièmes étages, soit de 71,5 euros (enfants) à 85,50 pour les jeunes et jusqu’à 95 euros pour les adultes. Pour info, la Ligue de Football Professionnel a accordé le report du match de championnat Nîmes-Rennes, programmé samedi 2 mars, à une date ultérieure pour permettre aux hommes de Julien Stéphan «de préparer dans les meilleures conditions leur double confrontation face à Arsenal en huitièmes de finale de Ligue Europa (7 et 14 mars) » a signalé l’instance présidée par Nathalie Boy de la Tour. Rappelons, pour finir, que l’ordre du tirage au sort des 8èmes de finale de Ligue Europa prévoyait initialement que le match retour se déroule à Rennes. Mais la présence de deux clubs londoniens à ce niveau de la compétition a conduit l’UEFA à inverser les deux dates, Chelsea recevant le Dynamo de Kiev le même soir (jeudi 7 mars).

Pour des raisons de sécurité, les autorités ont décidé d’annuler la traditionnelle balade prévue par le staff de l’Equipe de France. Déception pour les Rennais qui souhaitaient profiter de cette occasion pour rencontrer les joueurs avant le match contre le Paraguay. Hier personne ne savait dans quel parc rennais les 26 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps iraient effectuer leur traditionnelle sortie nature, décrassage déambulatoire de pure forme devant les caméras et les supporters. Si aucun programme n’avait, semble-t-il, été arrêté et communiqué à l’avance, c’est que les autorités ont longtemps cherché la bonne formule pour assurer une sécurité maximale à tout le monde. Faute de garanties suffisantes, le protocole a été modifié et la balade supprimée. En novembre 2014, à quelques heures du match France-Albanie organisé à Rennes, on se souvient que les Bleus avait été se prélasser au parc de Bréquigny. Mais c‘était quelques mois avant la mise en place de l’état d’urgence consécutif aux attentats de Paris puis de Nice. Cet après-midi, staff et joueurs sont donc restés calfeutrés dans les murs de l’Hôtel Balthazar, se consacrant à la sieste pour les uns, et, pour les autres, aux derniers réglages physiques avant la causerie de DD. Ils prendront le chemin du Roazhon Park à partir de 17 heures. Dernière occasion pour les « locaux » de les voir de près.

Arrivés à Rennes en fin de matinée, le joueurs sélectionnés pour affronter le Paraguay vendredi soir au Roazhon Park, ont pris leurs quartiers dans l’hôtel de luxe de la rue Maréchal Joffre. Pendant 24 heures, l’Hôtel Balthazar, où logent les Bleus avant leur match amical programmé demain soir à Rennes, va devenir l’épicentre du bruit médiatique. 26 joueurs ont été retenus par Didier Deschamps, dont les stars du moment, Griezmann (Athletico Madrid), Pogba (Manchester United), Matuidi (PSG), Giroud (Arsenal) ou encore Lacazette (Olympique lyonnais). De quoi attirer la foule aux abords de la rue du Maréchal Joffre d’où les joueurs s’exfiltreront par bus en fin de journée pour suivre un entraînement sur la pelouse du Roazhon Park (18 heures). Le lendemain, la bande de Didier Deschamps va, conformément à l’étiquette, sortir de sa tanière pour effectuer une balade  dans l’un des grands parcs rennais (sans doute Les Gayeulles au nord de la métropole ou au Thabor,  le plus proche du Balthazar). Rappelons qu’en marge du France-Albanie disputé à Rennes en novembre 2014, les Bleus avaient fait une sortie dans les allées vertes de Bréquigny.

La dernière tournée des Bleus avant la trêve estivale passera par le Roazhon-Park. La dernière prestation de l’Equipe de France à Rennes remonte à novembre 2014 : elle fut très décevante (1-1 contre l’Albanie en match amical). Les Bleus de Didier Deschamps signeront leur retour au Roazhon Park le 2 juin prochain à la faveur d’une confrontation, encore amicale, contre le Paraguay. L’information révélée par TVR35 a été confirmée par la fédération Française de Football. Cette affiche ravivera les souvenir de ceux qui ont vécu la Coupe du Monde 1998 (la France était passée de justesse en huitième de finale face aux sud-américains, grâce à un golden goal signé Laurent Blanc, à bout-portant contre le redoutable gardien Chilavert). Le rendez-vous rennais du 2 juin sera l’une des dernières sorties des Bleus avant la coupure estivale. Une semaine plus tard, ils iront défier la Suède (9 juin), un concurrent direct dans la course aux qualifications pour le mondial russe de 2018. Précision importante : la finale de la Ligue des Champions se déroulera le lendemain (3 juin) à Cardiff. Didier Deschamps pourrait, en conséquence, être privé de certains de ses cadres.

Cette mesure exceptionnelle sera appliquée le week-end du 17 juin à l’occasion des deux demi-finales du Top 14 de rugby.

Dans dix jours, le Roazhon Park accueillera les demi-finales du Top 14 de rugby. On connaît les deux premiers prétendants au titre.

Le Stade Rennais, qui débutera sa saison à Nice, ne recevra le PSG qu’en début de phase retour, le week-end du 14 janvier.