La course reliera Redon à Fougères, mais évitera la capitale bretonne, pourtant pressentie au printemps dernier  pour accueillir le grand départ. Le tracé du Tour de France 2021, dévoilé dimanche soir par le directeur général de la compétition Christian Prud’homme, va parcourir la Bretagne de long en large : les quatre premières étapes se dérouleront dans la Région, avec un grand départ programmé le 26 juin à Brest (un calendrier qui va rester au conditionnel en raison des incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie de la Covid-19). Le course traversera les quatre départements du territoire (Brest-Landernau dans le Finistère, Perros-Guirec-Mûrs de Bretagne dans les Côtes d’Armor, Pontivy-Lorient dans le Morbihan), mais évitera Rennes dans l’étape pourtant 100% bretillienne qui se profilera à l’horizon du 29 juin : ce mardi-là, le peloton ralliera en effet, via Vitré, Redon à Fougères. Une déception pour beaucoup d’habitants –et de commerçants – de la capitale bretonne qui avait caressé l’espoir, lors des discussions préparatoires à cette 108ème édition, d’accueillir le grand départ de la compétition. A l’origine, le coup d’envoi de la grande boucle devait être donné à Copenhague, mais les autorités danoises ont préféré décalé cette invitation au Tour 2022 pour éviter un téléscopage avec l’Euro de football. Le regard des organisateurs s’est alors porté du côté de la Bretagne, et de Rennes notamment, un temps pressenti pour prendre le relais. C’est raté. Il faut dire qu’à l’époque, la réaction des élus concernés avaient dérouté les passionnés et surpris les acteurs économiques, conscients de la portée d’un tel évènement : le courant écologique de la municipalité avait fait part de sa réserve sur l’opportunité d’intégrer le programme en raison du coût du projet (700 000 € de droit d’entrée, à partager entre la Ville et la métropole). Argument doublé de deux autres considérations : l’une dénonçait l’ empreinte environnementale de l’épreuve (rapport à sa caravane motorisée et à ses déchets) et l’autre visait l’image « sexiste » de la femme véhicule par le Tour à travers ses hôtesses. Les services de la maire socialiste Nathalie Appéré, alliée à EELV, invoquaient, eux un problème de calendrier : avancé à la fin du mois de juin (à cause des reports de l’Euro 2020 et des Jeux Olympiques de Tokyo), ce Tour de France aurait nécessité une grosse logistique, difficile à déployer dans la ville à une période où les vacances d’été n’ont pas encore commencé.

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Au-delà de l’exploit sportif qu’elle représente, la victoire en Coupe de France va permettre au SRFC d’encaisser de gros chèques. Suffisant pour éveiller les ardeurs de l’actionnaire du club, François Pinault, souvent taxé de prudence excessive par les supporters bretons ? Tout trophée est bon à prendre : il construit l’histoire d’un club, structure un imaginaire collectif, offre une visibilité internationale, enrichit la vitrine du palmarès (véritable CV d’un club) et promet, plus concrètement, des lendemains qui chantent sur le court et moyen terme. Ceux du Stade Rennais se confondent, comme pour tous les autres pensionnaires des grands championnats européens, à des enjeux financiers. Or, les gains de nature sonnante et trébuchante générés par la victoire en finale de Coupe de France sont loin d’être négligeables : une récompense de 930 000 euros a échu dans les caisses du SRFC, enveloppe à laquelle s’ajoutent 2 millions d’euros de droits TV et 2,9 autres millions débloqués la saison prochaine par l’UEFA au titre de la prime de participation octroyée aux acteurs de l’Europa Ligue, compétition à laquelle les bretons sont automatiquement qualifiés. De quoi réjouir la maire de Rennes Nathalie Appéré, maire de Rennes, qui anticipe « des retombées économiques positives pour le territoire, particulièrement dans l’hôtellerie et la restauration ». Hatem ben Harfa, plus gros salaire du club Les yeux des supporters se braquent désormais sur l’actionnaire unique du club, la famille Pinault (groupe de luxe Kéring), attendue au tournant de ce succès sportif porteur d’espoir pour l’avenir. François Pinault, qui a délégué depuis un an la direction du capital du SRFC à son fils François-Henri, est intervenu ce lundi au micro de la radio RTL : « Nous continuerons à investir dans le projet » a rassuré la sixième fortune de France, sans s’avancer davantage sur les objectifs à fixer pour la saison prochaine tant sur le plan des transferts que de la masse salariale. L’homme d’affaires a souligné que le travail de recrutement incombait au président Olivier Létang et à son staff. « Je ne vais pas vous donner le prix des joueurs qu’on va acheter », a souligné François Pinault, bien résolu à concilier les ambitions sportives légitimes avec la rigueur d’une gestion « raisonnable » en vertu de laquelle il s’interdit « de rentrer dans ce cirque fou des grands clubs européens ». Rappelons que le joueur le plus cher de l’Histoire du Stade Rennais reste l’avant-centre Lucas, acheté en 2000 pour 21 millions d’euros, deux après l’arrivée aux manettes du groupe Pinault-Printemps-La Redoute. Sur la deuxième marche du podium, se hisse un nom de l’effectif actuel, Ismaïla Sarr (17 millions d’euros), transféré du FC Metz en 2017. Hatem Ben Arfa, arrivé libre du PSG en début de saison, s’est engagé jusqu’en 2020 (son salaire mensuel a été estimé à 400 000 euros bruts, devant celui de Clément Grenier à 280 000).

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La dernière tournée des Bleus avant la trêve estivale passera par le Roazhon-Park. La dernière prestation de l’Equipe de France à Rennes remonte à novembre 2014 : elle fut très décevante (1-1 contre l’Albanie en match amical). Les Bleus de Didier Deschamps signeront leur retour au Roazhon Park le 2 juin prochain à la faveur d’une confrontation, encore amicale, contre le Paraguay. L’information révélée par TVR35 a été confirmée par la fédération Française de Football. Cette affiche ravivera les souvenir de ceux qui ont vécu la Coupe du Monde 1998 (la France était passée de justesse en huitième de finale face aux sud-américains, grâce à un golden goal signé Laurent Blanc, à bout-portant contre le redoutable gardien Chilavert). Le rendez-vous rennais du 2 juin sera l’une des dernières sorties des Bleus avant la coupure estivale. Une semaine plus tard, ils iront défier la Suède (9 juin), un concurrent direct dans la course aux qualifications pour le mondial russe de 2018. Précision importante : la finale de la Ligue des Champions se déroulera le lendemain (3 juin) à Cardiff. Didier Deschamps pourrait, en conséquence, être privé de certains de ses cadres.

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Avec un niveau de congestion en hausse de 6% l’an dernier, Rennes serait la onzième ville la plus embouteillée de France, indique une étude réalisée par le fabricant de GPS Tom Tom. Avec 30 minutes de temps perdu chaque jour en moyenne dans les bouchons, les rennais ne sont pas les automobilistes les plus mal lotis en France. Mais à en croire le « Traffic Index » réalisé par le fabricant de GPS Tom Tom, c’est dans leur ville que la circulation s’est le plus dégradée en 2016. Le taux de congestion y progressé de +6%, soit plus qu’à Marseille (+2%) qui reste la métropole la plus embouteillée de l’Hexagone avec 41 minutes supplémentaires passées sur la route, soit 158 heures dans l’année. C’est un peu plus mauvais qu’à Paris où le temps gâché quotidiennement par les automobilistes est estimé à 40 minutes. Des points chauds sur le périph’ A Rennes, sans surprise, les gros points noirs de la circulation sont identifiés sur certaines portions du périphérique où la vitesse avait, rappelons-le, été réduite à 70 km/h pendant un an, avant d’être rétablie à 90 en octobre dernier. En 2016, les difficultés de circulation ont été récurrentes à l’ouest, sur la N136 qui court le long de l’avenue Germaine Tillon et, plus au nord, rue de Lorient. Sur la rocade-sud, le flux a été plus compliqué à hauteur du CHU et de Chantepie. Dans le centre-ville, l’axe formé par les quais Duguay-Trouin et Chateaubriand reste un secteur difficile, comme la rue Gambetta et le boulevard de la Liberté. Tom Tom observe également que la circulation est un peu moins perturbée le matin (46 %) qu’en soirée (53%) avec un trafic défavorable le vendredi pour les départs en week-end. Pour info, la limitation de vitesse mise en place à titre expérimental entre septembre 2015 et octobre 2016 sur la rocade visait à réduire les émissions de dioxyde de carbone et les dégagements de particules fines. Mais, en détériorant les conditions de circulation, la mesure a eu les effets inverses à ceux recherchés : « la pollution enregistrée était plus importante et le trafic moins fluide avec plus de zones de saturation et de congestion » avait constaté la métropole après cette phase de test qui avait nécessité l’achat de nouveaux panneaux de signalisation pour un montant de 49 000 euros.

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