Rennes, une métropole vibrante, est célèbre pour sa riche histoire et sa passion pour l’artisanat de qualité. Parmi les divers métiers d’artisanat, les miroitiers tiennent une place de choix. Alors, qui sont les meilleurs miroitiers à Rennes et quelles sont les caractéristiques qui les distinguent dans leur domaine d’expertise, la vitrerie ? Ensemble, nous allons découvrir le monde des vitres, du verre et des fenêtres à Rennes. Une tradition de miroiterie à Rennes Rennes est une ville qui respire l’histoire. Son patrimoine architectural est aussi varié que les matériaux utilisés pour le construire, et le verre en fait partie intégrante. Les miroitiers de Rennes sont des artisans qui ont su conserver et faire évoluer un métier traditionnel, tout en s’adaptant aux nouvelles demandes et technologies. Ces professionnels mettent en œuvre leur savoir-faire pour réaliser des installations sur mesure, adaptées aux spécificités de chaque bâtiment et de chaque client. Ils travaillent sur une multitude de projets, de la restauration de vitraux antiques à l’installation de fenêtres ultra-modernes à haut rendement énergétique. Les activités des miroitiers rennais Au cœur de leur activité, les miroitiers rennais réalisent de nombreux travaux, toujours avec le souci du détail et de la satisfaction client. Qu’il s’agisse d’installer une nouvelle fenêtre, de remplacer un vieux miroir ou d’imprimer sur verre, ils sont à même de répondre à tous les besoins. De plus, ces artisans proposent souvent un service de devis gratuit, permettant d’évaluer le coût d’un projet avant de s’engager. Ils sont ainsi à votre écoute pour comprendre vos attentes, vous conseiller et vous accompagner dans la réalisation de votre projet. Comment choisir votre miroitier à Rennes ? Le choix d’un miroitier à Rennes doit se faire en fonction de plusieurs critères. Tout d’abord, la réputation de l’entreprise : un bon miroitier est généralement bien connu et reconnu pour la qualité de son travail. Ensuite, les services proposés : certains miroitiers se spécialisent dans certaines interventions, comme l’installation de fenêtres, tandis que d’autres sont plus polyvalents. Enfin, le rapport qualité-prix est également un facteur important. Il est toujours judicieux de demander plusieurs devis avant de choisir votre miroitier. Cela vous permet de comparer les offres et de faire le choix le plus adapté à vos besoins et à votre budget. Les meilleurs miroitiers à Rennes Parmi les nombreux miroitiers à Rennes, certains se distinguent par leur expertise et la qualité de leurs prestations. Voici quelques-uns des meilleurs artisans de la ville : Saint Tourue Vitrerie : Cette entreprise familiale est réputée pour son savoir-faire artisanal. Elle propose une large gamme de services, de la pose de fenêtres à l’installation de miroirs sur mesure. Abatis Vitrerie : Spécialiste de la vitrerie, Abatis propose des solutions innovantes et écologiques. Son équipe de vitriers expérimentés est à l’écoute de vos besoins pour vous proposer des installations sur mesure. Le Miroitier Rennais : Ce miroitier se distingue par son expertise en restauration de vitraux anciens. Il propose également des services de pose et de réparation de fenêtres. En conclusion … Oops

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La charte d’accompagnement à la réouverture des débits de boissons proposée par la Ville a été succès : cela s’est vu hier avec les fortes affluences en centre-ville, notamment rue de la Soif, point de convergence habituel des « festifs ». Mercredi, jour de réouverture « partielle » des bars et des restaurants, a résonné très fort des dans les rues du centre-ville de Rennes : il y avait foule rue Saint-Michel, artère où se concentrent traditionnellement les bons vivants et les fêtards viscéralement attirés par les terrasses. Conformément au plan de déconfinement engagé par l’Etat, seules les surfaces extérieures des établissements étaient accessibles à la clientèle. Une restriction qui annonce une reprise peu lucrative pour ces commerçants, malgré la douce euphorie d’hier et la reprise (économique) en trompe l’œil que de telles affluences semblaient traduire. D’où la chart d’accompagnement à la réouverture des débits de boissons, signé mardi par la maire Nathalie Appéré, et Eric Billon, vice-président de l’Umih 35. Ce document propose un cadre destiné à faciliter le redémarrage de ces entreprises de proximité, créatrices de liens sociaux et d’emplois (5 500 localement), et à limiter l’impact de leur manque-à-gagner provoqué par la limitation de leurs capacités d’accueil* : la charte leur permet notamment d’étendre gratuitement leurs terrasses sur la voie publique, ou d’en créer une pour ceux qui n’en disposent pas ou ne l’utilisaient pas à cette période de l’année. D’après les élus, 120 établissements ont fait une demande d’extension auprès de la Mairie, et « presque toutes » ont été validées. L’enjeu est d’importance car le dispositif ne limitera pas à la saison estivale. Il sera prorogé jusqu’au cœur de l’automne, le 31 octobre. L’Umih 35 (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie signale toutefois « qu’environ un tiers des bars et restaurants à Rennes ne rouvrirait pas dès le 19 mai ». beaucoup de ces commerçants ne voient en effet pas l’intérêt économique de reprendre leur activité avec une surface d’accueil réduite aux terrasses, limitées de surcroît à 50% de leur capacité. Pour eux comme pour les autres, Il faudra attendre le 9 juin pour renouer avec le service traditionnel en intérieur. *La jauge ne s’applique sur les petites terrasses de moins de dix tables, à condition que des séparations protectrices soient installées entre chaque groupe.

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Le ministre de l’Économie et des Finances viendra faire un point d’étape du plan de relance avec des chefs d’entreprises du département : outre le chef-lieu, Saint-Malo et Châteaubourg figureraient à son emploi du temps. Les retombées du plan de relance économique dévoilé en septembre 2020 par Bercy commencent à se faire sentir dans les territoires. C’est pour en parler et en mesurer les effets à travers l’avancée des projets financés par ces fonds publics que le ministre en charge du programme, Bruno Le Maire, se rendra ce vendredi en Ille-et-Vilaine. D’après des informations relayées par le journal Ouest-France, le n°4 du gouvernement pourrait commencer son périple à Saint-Malo où il rencontrera plusieurs chefs d’entreprises, mais aussi des acteurs institutionnels réunis en Mairie. Son agenda se poursuivra ensuite à Rennes, pour un déjeuner organisé à la Préfecture de Région, suivi d’autres rencontres de terrain l’après-midi à Châteaubourg. Le ministre viendra aborder les enjeux du plan de relance de 100 milliards destinés à soutenir et accompagner la reprise économique après plus d’un an de crise sanitaire. Au 1er mars dernier, un peu moins du tiers des crédits avait été débloqué, soit une somme de 16 milliards d’euros, contre 10 milliards à la fin de l’année 2020. Bruno Le Maire évoquait alors une accélération de leur déploiement à hauteur de 3 milliards d’euros mois, un rythme supérieur à l’objectif initial qui s’établissait plutôt aux alentours de 2 milliards. A ce total s’ajoute quelques 10 milliards affectés à la baisse d’impôts de production : c’est le cas notamment pour la cotisation foncière des entreprises (CFE), la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) , toutes réduites de moitié. Pour le reste, l’argent injecté par l’Etat vise à soutenir l’activité de certains secteurs (du bâtiment notamment via la prime Rénov’), encourager la digitalisation des entreprises (des PME notamment) et moderniser les outils de travail, dans le secteur agro-industriel par exemple, afin de le rendre plus compétitif. Ce gros volet consacré à la réindustrialisation cherche à financer la mise en place de projets innovants en phase avec les objectifs de transition écologique (un déploiement des bornes de recharges sur les réseaux autoroutiers par exemple), complété par des aides à la relocalisation dans cinq secteurs dits « stratégiques » : santé, agro-alimentaire, électronique, matières premières essentielles à l’industrie, et applications industrielles de la 5G. Le budget adossé à ce dispositif a été passé de 600 millions à 850 millions d’euros.

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L’équipement a vu défiler 257 000 voyageurs l’an dernier, presque trois fois moins qu’en 2019. Air France devrait toutefois redémarrer ses liaisons estivales dès la fin du mois de mai. A Dinard en revanche, la fin des vols commerciaux a été confirmée par l’exploitant, suite au désengagement de Ryanair. L’aéroport de Saint-Jacques de la Lande entrevoit-il le bout du tunnel ? Après une année noire, le trafic devrait augmenter dans les prochains mois, sous réserve que la situation épidémique soit contrôlée en France comme à l’étranger. Un bon signe pour les touristes : La compagnie nationale Air France a annoncé une reprise de ses vols estivaux à destination de Marseille et Nice, et vers la Corse (avec les dessertes des aéroports d’Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari). A quoi s’ajoutent les lignes régulières vers la capitale (Roissy Charles-de-Gaulle pour les transits) et deux des plus grandes métropoles françaises, Lyon et Toulouse. Rynair se retire de Dinard Les opérateurs low cost, tels Easyjet ou Volotea espèrent également un rebond de l’activité à partir de l’été sur leurs vols intérieurs et européens (Genève en Suisse pour le britannique Easyjet). Air Arabia annonce également la réactivation de sa liaison Rennes-Casablanca « dès que la situation sanitaire le permettra et les restrictions levées ». Ces remises en service, qui restent conditionnées au feu vert des autorités, entrouvrent la perspective, sinon d’un retour à la normale, du moins de jours meilleurs pour l’équipement breton : l’an dernier, son trafic de passagers avait plongé de 70% à seulement 257 000 passagers, contre 850 000 en 2019, indique un rapport annuel de l’exploitant, le groupe Vinci Airports, présent au capital de la Société d’exploitation des aéroports de Rennes et de Dinard (SEARD) aux côtés de la chambre de commerce et d’industrie. A Dinard en revanche, la crise a aggravé les difficultés de l’aéroport (nord du départent d’Ille-et-Vilaine), plombé par un déficit annuel compris entre 800 000 et 900 000 euros : le 9 avril dernier, la direction de la SEARD a confirmé la fin des vols commerciaux après le retrait annoncé de l’irlandais Ryanair, le seul à assurer ce service. Cette décision va entraîner la fermeture de l’aérogare et les licenciements de 18 salariés. « La plateforme continuera à accueillir les vols industriels de la Sabena Technics, vols privés et d’affaires grâce à une nouvelle organisation » a indiqué Nathalie Ricard, directrice de la Société d’exploitation des aéroports de Rennes et de Dinard

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Le contexte sanitaire aurait provoqué des retards dans la conception et les tests obligatoires des nouvelles rames commandées auprès de Siemens. A mesure que l’épidémie de la Covd-19 accélère, le calendrier de la Ligne B du métro rennais ralentit. Prévu à l’origine fin 2020, l’ouverture de ce nouveau service de transport entre Cesson-Sévigné et Saint-Jacques-de-la-Lande (14 kilomètres), avait été reportée une première fois à cause de la crise sanitaire qui avait gelé le chantier l’an dernier. La nouvelle date, fixée par la Métropole avant l’été prochain, n’a finalement pas fait long feu, parce l’épidémie a persisté et, avec elle, les restrictions d’activité et le contrôle renforcé aux frontières. En février 2021, les décideurs annonçaient un nouveau contretemps de quatre mois et un lancement décalé à la rentrée de septembre, précédée par une mise en circulation partielle d’une quinzaine de rames (sur les 21 prévus sur le trajet) dès juillet ou août. Ce délai ne sera pas tenu non plus. La raison ? Les difficultés logistiques invoquées par le constructeur Siemens dont le modèle CityVal, monté sur des pneumatiques, devait être inauguré dans la capitale bretonne. Cette première mondiale nécessitait la réalisation de quelque 2 000 tests. Or, plusieurs des experts étrangers qui devaient se déplacer à Rennes pour prendre part à cette procédure obligatoire, sont bloqués dans leurs pays. A quoi s’ajoutent le retard ou l’annulation de certaines livraisons depuis l’Allemagne ou l’Italie, et la détection de cas positifs à la Covid-19 chez des travailleurs affectés sur ce chantier. D’après des informations recueillies par Ouest-France, ces nouveaux reports ne seraient pas entièrement imputables à la crise sanitaire. La responsabilité de Siemens, qui aurait demandé à la collectivité un délai supplémentaire avant d’acheminer ses machines jusqu’en Bretagne, serait posée. Si bien que la ligne B du métro, si attendue par les habitants de l’agglomération, va être repoussée au début de l’année 2022, soit un an après l’aménagement des quinze stations qui jalonnent le parcours : l’information a été confirmée par la présidente de l’Agglo Nathalie Appéré, soulignant qu’outre la crise sanitaire, « Siemens a aussi pu rencontrer des difficultés à tenir le planning de livraisons de qualification du matériel roulant, ce qui impacte le calendrier global« . Rappelons que la maîtrise d’ouvrage de cet équipement est assuré par la Semtcar (Société d’économie mixte des transports collectifs de l’agglomération rennaise) au nom de la Métropole de Rennes. Cet immense chantier, débuté en 2014, représente un investissement de 1,2 milliard d’euros. Son exploitation sera confiée à l’opérateur Keolis.

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Avec près de 250 cas positifs pour 100 000 habitants, le territoire de la métropole bascule dans le rouge. Un indice trop élevé pour envisager un assouplissement du couvre-feu, mais encore insuffisant pour placer la ville sous la menace d’un confinement, même partiel. Depuis un an, le taux d’incidence est l’un des principaux outils de mesure utilisés par les autorités sanitaires pour évaluer la vitesse de propagation de la Covid-19 sur un territoire donné: déterminé par tranche de 100 000 habitants, l’indice atteint son seuil d’alerte à partir de 250 cas positifs, un chiffre avec lequel le territoire de Rennes Métropole flirte dangereusement depuis quelques jours. Ce taux inquiétant reste malgré encore très en-deçà de ceux qui, à Dunkerque ou Nice, ont conduit l’Etat à décréter un confinement partiel de la population, tous les week-ends. Mais il est plus élevé que lors du pic de la deuxième vague qui avait été enregistré dans la capitale bretonne le 26 octobre 2020 (216). Il s’inscrit surtout dans un dynamique très défavorable sur les dix derniers jours (+ 43 cas depuis le 7 mars). Un bilan qui a conduit la maire de la ville Nathalie Appéré à lancer un appel invitant les rennais à « rester très prudents et à respecter les mesures barrières ». Une pression hospitalière plus supportable en Bretagne Doit-on pour autant craindre un reconfinement sur le territoire, au moment où l’Etat s’apprête à resserrer l’étau sanitaire dans les départements et les communes où la circulation du virus est hors de contrôle (Hauts-de-France, mais aussi Paris et l’ensemble de la région Ile-de-France) ? A l’heure qu’il est, le territoire rennais concentre un tiers de cas en plus que l’ensemble de l’Ille-et-Vilaine. Mais son taux d’incidence égale peu ou prou la moyenne nationale et reste en dessous des niveaux niçois (+ de 500), parisien (+ de 400), lillois (+ de 300) et même rouennais (+ de 300). Or le seuil de 400 pour 100 000 habitants est considéré par les autorités sanitaires et l’Etat comme un critère clé pour déclencher un confinement. En Ille-et-Vilaine, tous les regards se tournent vers les hôpitaux et la capacité d’accueil de leurs services de réanimation : à Rennes, les disponibilités sont très faibles, ce qui a conduit les dirigeants du CHU à décliner des demandes de transferts de patients en provenance d’Ile-de-France. Toutefois, à l’échelle bretonne, la pression sur les lits est plus faible qu’ailleurs : Moins d’un deux est occupé (42,6%), c’est inférieur à ce que connaît la Nouvelle Aquitaine (47%),les Pays de la Loire (54%), les Hauts-de-France (120%) et la région PACA (111%).

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Le ministère de l’Education nationale a publié son fameux palmarès des lycées fondé notamment sur les résultats obtenu par chacun des établissements au baccalauréat. Un examen qui, rappelons-le, fut bouleversé par la crise sanitaire. Chaque année, l’Etat fournit un classement des performances enregistrées par les établissements scolaires où les élèves effectuent l’étape finale de leur enseignement secondaire : ces indicateurs de valeur ajoutée des lycées (Ival) reposent notamment sur le nombre de candidats qui accèdent au bac, leur taux de réussite à cet examen et la part des mentions qui y sont décrochées. Quelles conclusions en tirer pour le département d’Ille-et-Vilaine, et plus particulièrement pour les trois filières proposées à Rennes (général, technologique professionnel) ?Pour rappel, les modalités du baccalauréat, sésame vers les études d’enseignement supérieur (prépas, université, grandes écoles) avaient été modifiées en 2020, en raison de la crise sanitaire qui avait amené l’exécutif à fermer les écoles, les collèges mais aussi les lycées au printemps dernier. Fait inédit, les traditionnelles épreuves écrites avaient dû être annulées au profit d’une évaluation en contrôle continu fondé sur « la moyenne des notes obtenues au premier et au deuxième trimestre ». Un formule qui a largement tiré les statistiques vers le haut. Un taux de réussite de 95% en France C’est sur cette base que le palmarès 2020 a été établi. A Rennes, cinq établissements atteignent un taux de réussite de 100 % : il s’agit des lycées de la Salle (quartier Saint-Hélier), Zola (quartier de la Gare), Chateaubriand (Beaulieu) et Saint-Martin (quartier Sainte-Anne), ainsi que du lycée professionnel Jeanne-d’Arc.Tous se situent évidement au-dessus de la moyenne observée à Rennes, soit 98 % pour les filières générales et technologiques, 90,2 % pour les professionnelles.Autre donnée prise en compte dans l’Ival : le taux d’accès au baccalauréat, à savoir le nombre de lycéens qui, partant de la seconde, se présentent sans contretemps à l’examen trois ans plus tard, en terminale. A Jean-Macé, ce résultat grimpe à 94 % des élèves. Il baisse un peu au lycée professionnel Jeanne-d’Arc (90%), et atteint 57 % à Jean-Jaurès. Dernier indicateur, les mentions. Le système de notation actuel en distingue trois niveaux, « assez-bien » lorsque la moyenne obtenue au bac se situe entre 12 et 14/20, « bien » jusqu’à 16/20 et très bien au-delà. Le nombre de mentions dépassent 80% aux lycées Saint-Martin (85 %), Chateaubriand (84 %) et Jeanne-d’Arc (81 %). Pour info, à l’échelle nationale, 723 000 des 760 800 candidats ont obtenu le diplôme en 2020, soit un taux de réussite de 95 % contre 88,1 % l’année précédente.

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Le géant américain envisagerait de s’implanter sur un site libéré par l’usine PSA à La Janais. Mais la Métropole souhaite privilégier d’autres projets. La question a surgi lors du conseil d’agglomération par la voix de l’élu LREM Carole Gandon. Citant un courrier adressé par le maire de Chartres-de-Bretagne Philippe Bonnin à la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, l’ancienne candidate aux dernières municipales de Rennes a évoqué un projet d’implantation du leader mondial du e-commerce Amazon sur un terrain de 14 hectares que le constructeur automobile PSA cherche à céder sur son site de La Janais. Dans sa lettre, Philippe Bonnin affirme avoir « eu connaissance de cette information le 29 septembre dernier », date à laquelle il s’est entretenu avec un représentant de Montea, un investisseur en développement dans l’immobilier logistique et industriel qui cherche à finaliser ce dossier entre les pouvoirs publics, Amazon et PSA. Le maire de Chartres-la-Bretagne confirme que l’emprise concernée s’étend sur une superficie de 144 000 m² (14 hectares) où le géant américain ambitionnerait d’aménager un centre de livraison composé de deux bâtiments : l’un d’entre eux – le plus grand (26 600 m²) – accueillerait des activités de gestion logistique. Le complexe serait complété par une autre infrastructure de 12 500 m2. Au total, le projet permettrait d’aboutir à la création de 450 emplois. Un pôle d’excellence industriel Le hic, c’est que l’exécutif de la métropole, conduit par la maire de Rennes Nathalie Appéré, ne l’entend pas de cette oreille. Pour rappel, le groupe automobile avait déjà vendu 54 hectares de foncier en 2015 à la Région Bretagne (13 millions d’euros), des parcelles qui ont ensuite été rétrocédées à la communauté d’agglomération rennaise. La collectivité prévoit d’y développer un pôle d’excellence industriel 4.0 en lien avec les mobilités et les techniques innovantes de construction durable. En janvier dernier, l’acquisition par Eiffage de 21 autres hectares à La Janais avait été confirmée : le constructeur a assuré vouloir inscrire son programme dans celui de Rennes Métropole, de conserver deux bâtiments (56 000 m2) et d’y maintenir des activités de production. Quid d’Amazon ? Dans sa réponse à Carole Gandon, la présidente Nathalie Appéré n’évoque pas l’arrivée de la marque américaine qui, visiblement, n’entre pas dans ses plans de reconversion d’une partie du site PSA.L’installation du géant du e-commerce et de la logistique représenterait un investissement de près de 40 millions d’euros, dont 7,5 millions seraient consacrés à la dépollution des terrains (le rachat des bâtiments coûterait 3,5 millions et la construction des nouvelles structures 25 millions d’euros, ce à quoi s’ajouterait 4 millions d’euros d’honoraires pour l’intermédiaire Montea).

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Cinq hommes, dont un habitant d’Ille-et-Vilaine, retransmettaient sur une plateforme en accès libre des matchs réservés à des chaines payantes. La note qu’il leur faudra rembourser aux diffuseurs officiels est salée. Du foot, du basket, du rugby…le programme était alléchant. Et surtout gratuit. Donc illégal. Car les droits de retransmission de l’immense majorité des événements sportifs professionnels sont aujourd’hui détenus par des chaines de TV à péage qui ne rentabilisent plus leur investissement à travers les seules ressources publicitaires. Sur internet, la pratique qui consiste à détourner ces images sur des plateformes en accès libre s’appelle le streaming. Entre 2014 et 2018, cinq « pirates » français s’y sont adonnés : l’un d’eux, 47 ans, est originaire d’Ille-et-Vilaine et habite près de Fougères. Ancien vendeur de photocopieuses, il s’était lancé en 2011 dans ce business qui lui aurait rapporté 230 000 euros, une somme tirée de la publicité en ligne. 9 des 30 sites qu’il gérait avec ses quatre associés jouissaient, en effet d’une forte audience dont les moteurs de recherche ont aussi fait leurs choux gras, soit 7,5 millions de visiteurs uniques sur une période de trois à quatre ans. Quelles pertes pour les diffuseurs ? Epinglés par la justice, et placés dans la collimateur des grands diffuseurs TV (dont Canal +, Bein Sport et RMC qui concentrent à eux seuls plus d’un milliard d’euros de droits relatifs à des évènements sportifs,), ces cinq acteurs du web avait comparu devant la Juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (Jirs) il y a un an. Le breton, reconnu coupable de contrefaçon et de blanchiment aggravé, avait alors été condamné par les magistrats à un an de prison, dont six mois avec sursis. Des peines d’amende avaient également été prononcés à l’encontre des protagonistes, jusqu’à 20 000 euros (dont une partie, là aussi, avec sursis). Après ce volet pénal, assez sévère, est venu le temps des audiences civiles, encore plus spectaculaire puisqu’il s’agissait d’évaluer les pertes subies par les chaines de télévision : les trois médias réunis réclamaient la bagatelle de 91 millions d’euros de dommages et intérêts (plus un million d’euros au titre de leur préjudice moral). Ces montants ont été revus largement à la baisse par les juges : 6 980 000 € pour le préjudice matériel et 351 000 € pour le préjudice moral. Des sommes « punitives » que les prévenus n’ont « pas les moyens de rembourser » a déclaré leur avocate.

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Après une courte carrière en Chine, l’ancien entraîneur de Lyon cherchait à se relancer en Ligue 1. Rennes va lui offrir cette occasion. Tout est allé très vite. A peine la démission de Julien Stéphan a-t-elle été digérée, et son adjoint Philippe Bizeul mis sur orbite, que le Stade Rennais se projette déjà avec une nouvelle tête d’affiche : c’est l’ancien lyonnais Bruno Génésio qui devrait prendre le relais du breton sur le banc des Rouge et Noir. Son nom avait circulé ces dernières heures, même si la piste Jocelyn Gourvennec, activée par les propriétaires du club, semblait chaude. C’est finalement le « réseau » du directeur technique Florian Maurice qui a fait la différence et primé sur toutes autres considérations: l’ancienattaquant des Gones avait pris la responsabilité de la cellule de recrutement de l’OL en 2014, peu avant que ne débute l’ère Génésio. Les deux hommes se connaissent parfaitement, et s’apprécient. A Rennes, cette solution s’est donc très vite imposée comme la plus naturelle, alors même que plusieurs joueurs de l’effectif du SRFC, d’anciens lyonnais eux-aussi (Romain Del Castillo, Martin Terrier, Clément Grenier) ont travaillé avec Bruno Génésio dans un passé récent.. Son profil semble correspondre trait pour trait à celui qu’a dressé Florian Maurice en conférence de presse lundi dernier : « quelqu’un qui rentrera dans le projet et sera capable de développer du jeu, de révéler des joueurs et faire et confiance aux jeunes issus du centre de formation. » Demi-finaliste de Ligue Europa avec Lyon A l’OL, l’une des réussites de Bruno Génésio fut d’avoir fait éclore quelques talents, dont Houssem Aouar, lancé avec les pros il y a cinq ans ; vice-champion de France en 2016, puis demi-finaliste en Ligue Europa la saison suivante, le technicien a alterné les hauts et les bas, et parfois divisé les supporteurs lyonnais qui voyaient en lui un technicien sans charisme sacrifier le beau jeu sur l’autel de la tactique. Les médias français, qui le surnommaient ironiquement « Pep Génésio » (rapport à l’admiration affichée du rhodanien pour l’entraîneur catalan Guardiola), lui ont reproché de n’avoir remporté aucun titre avec l’Olympique lyonnais (à l’exception du tournoi amical Eusébio Cup en 2028, au Portugal). Limogé par Jean-Michel Aulas après une défaite contre…Rennes en demi-finale de Coupe de France (2-3), Génésio a ensuite tenté sa chance en Chine, à 53 ans : il a terminé deuxième de la Jia-League en 2019 avec Beijing Guoan. Début 2020, il est revenu en France et s’était dit prêt à relever un nouveau challenge avec un club de Ligue 1. L’ex-lyonnais arrive en Bretagne avec Dimitri Farbos, le préparateur physique qui l’avait accompagné en Asie.

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